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Nikon D3x | 1

Un petit tour dehors, entre deux averses.

dans laurent | photo
par Laurent Thion

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Test du Nikon D3x au programme, à l'intention des indécis qui n'auraient pas encore cassé leur tirelire.

Le D3x est une dérivation du D3 et en reprend la presque totalité des composants. Il est plus rapide de noter ce qui différencie les deux modèles :
- la résolution du D3x est de 24,5 millions de pixels contre 12,1 millions pour le D3
- la plage de sensibilité du D3x va de 100 à 1600 ISO contre 200 à 6 400
- les cadences de prise de vue en rafale atteignent 5 images par seconde contre 9 pour le D3.

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14-24@23mm - f/5,6 - 1/60 sec ISO 100
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recadrage à 100 %

Si le jour de la prise en main, il n'était pas possible de tester l'objet avec un autre format d'enregistrement que jpg, Capture NX2 a été, comme promis, mis à jour juste avant la date de commercialisation. C'est donc (et comme à l'habitude) systématiquement en RAW que les images présentées ici ont été enregistrées sur l'appareil, puis "développées" via NX2 version 2.1.1.
L'augmentation de la résolution n'est évidemment pas anodine et se fait sentir lors de la consultation sur l'écran arrière du D3x : c'est un peu plus lent à venir si un zoom est demandé, si tant est que l'on compare au D3 à qui j'ai emprunté momentanément les cartes mémoires afin d'avoir un même référentiel.
Sur Nikon View et sur NX2, les temps de transfert, d'affichage et de traitement s'en ressentent sensiblement. Mais tout ceci est, somme toute, normal...

Si la destination "première" du D3x va plus naturellement vers une utilisation en studio, l'emploi en extérieur reste parfaitement envisageable. L'habitude des sensibilités nominales des d3 et d300 (200 ISO) font que j'ai eu parfois tendance à monter un peu celle du D3x, jusqu'à 400 ISO vu le beau temps qui sévit en ce moment.

Ayant déjà fait le ménage dans mes objectifs depuis l'acquisition du D3, je me suis donc contenté d'utiliser ma "sélection" avec le D3x, plutôt que de repartir avec les vieux tromblons qui ne donnaient plus satisfaction.

AF-S 14-24 mm f/2.8G ED
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14-24@24mm - f/5,6 - 1/60 sec ISO 100

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recadrage à 100 %

On se demande si le 14-24 mm n'aurait pas été calculé dès le départ pour très bien fonctionner avec le D3x. Cela semble flagrant à la vue des résultats.

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14-24@19mm - f/5,6 - 1/125 sec ISO 100

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recadrage à 100 %

AF-S VR 200 mm f/2G ED-IF
Ce téléobjectif est aussi une valeur sûre : très très beau rendu, même avec un convertisseur TC-17E II.

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200mm - f/4 - 1/350 sec ISO 200 VR activé

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recadrage à 100 %

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200mm + TC17 (soit 340mm) - f/5,6 - 1/180 sec ISO 200 VR activé

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recadrage à 100 %

Rien à signaler par rapport à un D3 : même qualité, même rendu, même colorimétrie. Toutefois, l'emploi d'excellentes optique est plus que jamais requis si la quintessence de cet appareil doit être exploitée.
Je trouve particulièrement frustrant de devoir présenter ces images à 450 pixels de large, ou recadrées avec une compression jpg. Si vous n'avez qu'à alimenter un blog en photographie, le D3x n'est pas vraiment obligatoire...

Bref, pas de surprise en utilisation courante. Qu'en est-il à haute sensibilité ? Et qu'apporte réellement l'augmentation de la résolution à 24,4 millions de pixels ?

À suivre...

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Avec le 28mm f/1,4. Encore une belle association potentielle que je n'ai pas (encore) eu le temps d'essayer.
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Note de la rédaction : Laurent est l'auteur de deux livres de cas pratiques, le premier sur le Nikon D3 et le second sur le Nikon D300, deux ouvrages parus chez First.

le 26/01/2009 à 05:00 | .(JavaScript must be enabled to view this email address) à Laurent Thion | #