Comment travailler chez soi - Introduction
La chronique du Lundi
dans
bosser n’importe où |
lukino
par Jean-Christophe Courte

Le retour de la Chronique du lundi, désormais sur Urbanbike…
Publié initialement sur feu Macdigit dès le 9 janvier 2006, nous n'avions pas été jusqu'au bout suite à l'arrêt de ce blog en juin 2006. Nous nous en sommes expliqués à l'époque.
Alors, avec Lukino, nous avons décidé de reprendre la publication de notre livre à zéro (et ce sont 26 billets déjà prêts jusqu'en mars 2007…).
Moteur !
Longtemps je me suis levé de bonne heure.
Filant dès potron-minet à mon bureau pour éviter les embouteillages, je fus trop souvent le premier client du « Ver luisant », le café en bas de mon bureau parisien où je déjeunais aussi, avant de m’installer devant mon écran cinq minutes plus tard. Le soir, je rentrais vers dix heures en proche banlieue.
Plus tard, fatigué de la voiture, ce fut le train avec mon vélo pliable. Mais les horaires de travail ne varièrent pas, seul le temps de transport quotidien s’allongeait. Enfin je me décidai à bosser deux jours par semaine chez moi. Révélation. Du temps gagné pour moi, pour ma famille.

Aujourd’hui, je suis à cent pour cent chez moi et fais autant d’heures qu’avant. Mais j’ai du temps. Plus de transport hormis la dépose des enfants à l’école et, en échange, la possibilité de bloguer, de tester de nouveaux produits, de lire, de vivre.
Ne croyez pas que les transports furent la seule cause de cette autre manière de travailler. Il y eut aussi l’usure de l’entreprise et des tensions. L’incapacité trop fréquente de ne pouvoir me concentrer totalement sur une mission. Et donc obligé de rattraper ce temps le soir, le matin. Cercle vicieux.
Aujourd’hui, ma situation n’a pas changé. Les entreprises recherchent, plus que jamais, la compétence et la disponibilité. Cela dit, ne rêvez-pas, la fidélité est le fait de rares clients attentifs et l’électron libre que je suis devenu paye cher sa liberté. Pas d’engagements, pas de sécurité.
Pourtant, j’aime cette situation. Personne ne me doit quelque chose, et moi, je ne fais que mon boulot, mercenaire économique des temps modernes.

Note : si vous avez hâte de découvrir la suite, vous pouvez toujours commander
Hé oui, nous n'avons toujours pas remboursé nos 23547 mètres de "bolom bolom"…!