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Canon EF 16-35mm f/2.8L II USM | 2

Des exemples dans Colle di Val d'Elsa (la ville haute) et San Gimignano…

dans ancres | architecture | mémoire | photo | voir
par Jean-Christophe Courte

Avec une main en rade suivie d'une rééducation longue, je n'ai pas eu l'occasion de revenir sur cette optique hormis ici. Certes, j'ai adoré utiliser quelques jours le Canon EF 35mm f/1.4L USM ainsi que le Canon EF 14 mm f/2.8L USM mais il faut savoir être raisonnable car, si ce sont des optiques d'exception, leur prix l'est également…!!!

Bon, ceci n'est pas un billet technique réalisé par un photographe compétent (n'est pas Laurent Thion qui veut…!), juste une note sur le plaisir que j'ai à utiliser cette optique, que les choses soient claires…! Pour des billets "velus", voir le précédent qui se retrouve promu sur questionsphoto.com comme quelques autres sur le Nikon D3…

Le gros avantage du Canon EF 16-35mm f/2.8L II USM est sa large polyvalence à l'usage — architecture, paysage, photo urbaine, petites notes numériques… — et le fait qu'il a été calculé pour corriger les possibles problèmes de réflexion des rayons lumineux sur la surface du capteur. En effet, si je me réfère au EF Lens Work III, le grand livre rouge de chez Canon (neuvième édition de mars 2007), je lis que le Canon EF 16-35mm f/2.8L II USM possède 3 lentilles asphériques et 2 UD sur un total de 16 éléments rassemblés en 6 groupes contre 12 en 9 groupes pour l'excellent Canon EF 17-340mm f/4L USM que j'ai utilisé pendant deux ans (3 asphériques et 1 UD). Même poids en gros, même encombrement et un AF performant.

Ce que je constate sur mes petites notes, c'est un bon rendu dans les angles — sauf quand je suis responsable du vignetage, voir plus bas — et une meilleure dynamique (je laisse aux professionnels le soin d'utiliser des mots techniques adéquats…!).

Et, surtout, un angle max de 108° contre 104°, ce qui, dans les ruelles étroites de Sienne ou de Colle di Val d'Elsa a été souvent déterminant…! Hop, que je me colle dos au mur dans la ruelle et que je photographie sans peine le porte ou la façade qui me fait face… Le f/2.8 sert efficacement dans des lieux fort peu éclairés et je me suis surpris plus d'une fois à utiliser sans souci des vitesses basses pour photographier des fresques (d'ailleurs, nombre des photos qui traitent de Sienne — billets précédents — sont réalisés avec cette optique). Je n'avais emporté que le 70-200 et ce 16-35mm.

Quelques vues de Colle di Val d'Elsa (longue ville au sommet d'une tout aussi longue colline…!), à ne pas confondre avec la ville basse plus récente, le tout sous une lumière franchement pas terrible (très dure)…


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Bref, ceci pour illustrer cette focale pratique… Et en profiter pour montrer l'absence notable de touristes dans Colle di Val d'Elsa. Il faut noter qu'on longe cette ville pour se rendre à San Gimignano ou poursuivre vers Volterra… Autant s'y arrêter.

Car à San Gimignano, la densité de touristes est nettement plus forte… Comment ça, non…?

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Point à ne pas oublier, le positionnement du pare-soleil…! Plusieurs fois, je me suis retrouvé à photographier avec le pare-soleil un poil désaxé lors de la sortie du boîtier du sac…! Très énervant.

Néanmoins, ami lecteur, le fait de sous exposer d'un demi-diaphragmme n'est pas inutile avec ces fortes lumières…
Pour mémoire :
Divers produits Canon chroniqués…

le 17/05/2008 à 07:30 | .(JavaScript must be enabled to view this email address) à Jean-Christophe Courte | #