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Canon EOS-1Ds Mark III | 3

LiveView en action, un dépoli numérique…

dans photo
par Jean-Christophe Courte

Rien à vendre comme d'habitude, j'aime partager ce que j'arrive enfin à toucher du doigt et comprendre avec mes trois neurones…!

Il y a un mode LiveView sur le Canon EOS-1Ds Mark III comme sur d'autres boîtiers (Canon, Nikon et d'autres, j'imagine) et je me suis penché un peu dessus cette fois-ci. Pas question de remplacer le viseur optique qui est exceptionnel mais de jouer avec cette fonctionnalité dans certaines circonstances. Dans ce mode, le miroir est automatiquement relevé.

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Alors, j'ai mis l'ensemble sur pied et je me suis attelé à mes sujets de prédilection, les végétaux. Bon il faut penser à vérifier son boîtier via les préférences internes mais le système est réellement simple à mettre en œuvre.

Ici, le boîtier est en rotation à -90° sur mon trépied.
De gauche à droite…

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Ce qui dépasse à gauche donc est le levier qui ferme le viseur optique et évite ainsi de faire rentrer de la lumière. Bon, comme le miroir est relevé, on ne risque a priori rien mais la force de l'habitude…!

En bas à droite, l'écran de contrôle qui affiche ce que vous êtes en train de viser (une anémone du Japon encore…!). Au dessus et à droite, une grosse molette dont la partie centrale (SET) est à enfoncer pour démarrer la visée LiveView. Enfin, à sa gauche, un petit joystick qui va nous permettre de nous balader dans l'image par le suite en mode visée…

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Bref, comme sur un vieil Hasselblad ou Rolleiflex avec renvoi sur un dépoli, ici numérique(!), on peut voir la scène que l'on souhaite photographier. Tout changement de mise au point est immédiatement perceptible, ce qui est logique. Là où les choses deviennent plus amusantes, c'est que l'on peut agrandir la scène sur l'écran (en haut à gauche de la photo précédente) et obtenir ceci…

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Et ceci avec un coefficient x 5 fois ou x 10 fois. Ah, on est pas au bon endroit, vous souhaitez voir ce qui se passe plus à gauche et plus bas…?! Rien de plus facile, le fameux joystick permet de déplacer le point de vue affiché sur l'écran de contrôle et d'affiner sa visée.

20090805-IMG_7650_ub.jpg

Une fois que vous êtes satisfait de votre mise au point (vous faites ni plus, ni moins, votre visée au niveau de la surface du capteur), déclenchez (…avec un déclencheur souple pour éviter de faire vibrer le tout) et en priant pour que le vent ne souffle pas — le 180 est très sensible au bougé…! N'hésitez pas à doubler; tripler puis à jeter après contrôle sur votre application de traitement.

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Voilà le principe en résumé. Bien évidemment, les couleurs affichées sur l'écran ne seront pas celles restituées (heureusement) mais au moins vous pouvez découvrir ce que vous allez réellement photographier.

Quand il y a du vent, il faut bien surveiller les oscillations et anticiper avant d'appuyer. À ce propos, le déclencheur du Mark III change radicalement de celui du 5D, moins de pression à exercer.

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De là à passer au mode vidéo, il y a un pas que Canon a franchi avec le 5D mark II et risque de décliner sur de plus grosses unités comme le futur (?) Canon EOS-1Ds Mark IV.

Pour mémoire, si vous laissez le LiveView en action, il va se désactiver tout seul au bout de 2 minutes. Pour le désactiver vous-même, il suffit d'enfoncer à nouveau le bouton SET (au milieu de la grosse molette). Autre astuce, baisser légèrement la luminosité de l'écran arrière.

Enfin, la batterie du mark III s'avère incroyablement résistante en terme de durée.

À suivre.



NB : je continue à apprendre à m'en servir. Le micro-ajustement de l'AF par optique n'est pas inutile.

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Pour mémoire :
Divers produits Canon chroniqués…

Note(s) de lecteur(s)…

Guillaume ajoute…
Le Liveview existe sur d’autres appareils bien plus abordables (40D par exemple)
Il se révèle très pratique pour de la macro, ou encore lors de l’utilisation d’objectifs manuels, où la mise au point très fine pallie efficacement au manque de luminosité du viseur.
Et, lorsqu’on n’a pas de déclencheur souple, le mode retardateur à 2 secondes permet d’éviter les gros bougés.

le 06/08/2009 à 07:30 | .(JavaScript must be enabled to view this email address) à Jean-Christophe Courte | #