Prolégomènes : aller et retour rapide du 2 au 4 à Nice en évitant de prévenir nos amis sur place qui sortent d’une gastro et, surtout, d’une gigantesque charge de boulot.
Mais en échangeant par message avec d’autres copains à Paris, ces derniers nous préviennent qu’ils seront, eux, de retour le 2 à Nice et donc, pas question d’aller crécher ailleurs !
Il est vrai qu’arriver sur les hauteurs de Cimiez, pouvoir laisser notre véhicule dans leur jardin et filer ensuite à pied (…ça descend !) vers le vieux Nice est pratique.
Sans oublier deux soirées à discuter à bâtons rompus …vu que cela faisait près de 20 ans que l’on ne s’était revus !
À pied !
Découvrir une ville sur une courte période — une journée et demie, plus de 36 kilomètres parcourus et une bonne soixantaine d’étages montés, bifurcation vers la cascade oblige… — reste la meilleure approche même si cela ne concerne qu’un petit L dans un tissu urbain gigantesque…!
S’il nous reste 90 % du territoire à arpenter, nous avons désormais une idée plus précise de ce dernier.
En quittant nos hôtes samedi matin pour retourner à Aix-en-Provence, dernier crochet par Beaulieu-sur-mer pour nous arriver dès l’ouverture à 10 heures à la Villa Kérylos.
Et c’est l’unique objet de ce billet : allez-y si vous en avez l’occasion.
Quelques vues en vrac (…j’en ai dix fois plus) pour illustrer tant cette reconstitution moderne d’une demeure grecque est éblouissante.

Déjà la situation est exceptionnelle…


La terrasse est en hauteur, en dessous un passage qui servait également de chemin des douaniers…

Une fois dans la Villa, c’est le choc…



Certaines photos — toutes au iPhone — sont déformées (très grand angle) mais je préfère rendre les espaces…

Je ne vais tout détailler (faut venir…!) mais m’attarder sur quelques détails…

Plafonds…

Mosaïques…

Éclairages…

Meubles d’après des relevés sur des vases…

Fresques

Bien entendu, dans cette Villa des années 1910, on ne néglige pas le confort et l’hygiène… dont cette douche à la grecque…!




Bref, vous comprenez mieux pourquoi j’étais prêt à bosser comme gardien (…sauf que ce site appartient désormais à l’État — donation —, que ce sont les mêmes personnels qu’à l’Arc de Triomphe ou au Panthéon)


J’arrête ici… à vous de vous déplacer désormais…! Mais j’y reviendrais sans difficulté à une autre période…!
Nb : Je vous indique le lien vers la fiche Wikipedia ad hoc.
Attention : possibles traces d’ironie en introduction…
N’était pas un écrivain voyageur habitué à coucher en pattes de mouche mes réflexions sur un carnet papier fatigué (…à l’aide, cela va sans dire, d’un crayon de bois rogné avec les dents), mais un simple quidam inféodé aux écrans (!), je persiste à me servir de Day One journal + mémoire…
Sur mon iPhone… Mais pas que.

Je ne vais pas développer à nouveau toutes les raisons qui m’ont conduit à faire le choix de Day One (…accessoirement retrouvez mes arguments via une recherche sur ce blog…) mais revenir aux usages, à mes usages pour être précis…
Comme je l’ai moult fois rappelé, le seul écran qui m’accompagne jour et nuit (…la nuit pour écouter des podcasts, lire des fichiers ePub ou me servir de réveil au petit matin…) est un iPhone, un iPhone 11 Pro Max actuellement.
Si mes déambulations restent modestes, urbaines la plupart du temps, j’apprécie de conserver notes et date de ces balades. Je pourrais me contenter de Ulysses, voire de Drafts, deux applications que j’apprécie particulièrement… Mais d’un naturel paresseux, je prends la plupart du temps un ou quelques clichés…
Et c’est ici que Day One reste incomparable…
À partir d’une image capturée par l’iPhone, — et donc géolocalisée et horodatée — créer une entrée dans ce carnet de voyage numérique est d’une simplicité incomparable.
Je l’importe et ce sont les données de l’image qui vont ajouter chronologiquement une nouvelle note, mémoriser l’emplacement de la prise de vue, rappeler la météo locale, afficher une carte.
Et, si je le souhaite, sur l’instant ou plus tard, compléter ce cliché de quelques notes saisies au clavier…
Instagram pour les amis, Day One pour moi…
Je ne me prive pas de cette simplicité extrême même si j’emploie en parallèle Instagram.

Or, plus fort encore, Day One va chercher toute nouvelle entrée dans ce compte Instagram, la rapatrier sous la forme d’une nouvelle note dans mon carnet de voyage.
Je l’ai dit, je suis paresseux.
Bref, Instagram — et l’envoi de chaque entrée vers Twitter — comme signe de vie à l’intention des amis mais sans géolocalisation précise, sans la date et l’heure de mes clichés.
Ces informations, seul Day One les possède car elles sont personnelles tout comme les notes que j’ajoute.
Des entrées automatiques ou volontaires
Du coup, mon carnet de notes numériques se remplit régulièrement de clichés, associés (ou non) de quelques notes saisies en marge.
Mon équipement de nomade urbain se réduit à cet unique écran, à la fois bloc-notes, appareil photo, boussole, billets de train, dictionnaire, grenouille météo, cartes topographiques…
Plus tard (…comprendre, le soir ou quelques jours après), au calme, je reprends ce carnet numérique que j’édite, complète, réécrit les entrées, la photo ou les photos associées me restituant le contexte de chaque événement.

Quand mon iPad est disponible, c’est dans Nebo que je reprends mes notes puis les copie colle dans Day One.
Mais cela peut aussi s’effectuer sur mon antique MacBook Pro de 2009 (…même si la version embarquée de Day One est obsolète et ne me permet que de créer de nouvelles entrées).
Connexion. Ou pas…
Car Day One est bien un carnet que l’on peut synchroniser au moment souhaité : pas nécessaire d’être relié à l’internet en permanence.
C’est uniquement en présence d’une connexion que le contenu de Day One sera synchronisé vers le serveur de l’application puis, dans un second temps, redistribué vers les autres écrans connectés à mon compte. Mais si j’ai modifié une note sur un autre écran (sur l’iPad notamment), c’est bien la plus récente qui sera prise en compte, CQFD.
Cela veut dire que je peux nourrir à tout instant mon carnet sur mon iPhone et que mes notes seront à nouveau synchronisées si le réseau est disponible, 4G ou internet.
Les textes sont synchronisés en premier lieu, les photos demandant plus de bande passante.
Day One supporte également les notes audio et vidéo mais j’ai peu exploré cette option (une douzaine de vidéos à ce jour).
Simplicité d’emploi
Voilà pourquoi j’emploie depuis tant d’années Day One, application qui a su se transformer, évoluer …sans jamais perdre une seule de mes notes.
S’il est naturel de rechercher en permanence la meilleure solution, se laisser séduire par les descriptions miraculeuses du dernier produit annoncé, il ne me semble pas inutile de rappeler qu’il existe déjà des applications qui fonctionnent, qui ont de la bouteille, du recul et font bien moins de bruit.

Alors, oui, cette solution a un coût pour l’utiliser à fond mais elle vous permet de nourrir votre carnet depuis iOS comme depuis macOS. Et de synchroniser ce carnet sur tous vos écrans, de ranger vos notes dans des dossiers précis, etc.
Bien entendu, il y a d’autres solutions mais je n’évoque que celle j’apprécie et utilise à titre personnel.
Pour finir, ma propre version de Day One consigne plus de 11 111 notes au moment où je termine ce billet (…comprenant 13 043 visuels) pour un total de 2798 jours…
Ces derniers mois, je lis des billets, humeurs, tweets rageurs à propos des SUV. Tout le monde a un avis définitif …en oubliant qu’il n’y a pas un unique usage de ce type de véhicule mais bien des tas (et que la géographie peut avoir une incidence notable).
Oui, ça ne sert pas qu’a déposer ses rejetons devant l’école…!
Etant piéton 97 % de mon temps, je n’apprécie pas plus que vous, lecteur, la désinvolture de certains conducteurs à notre égard. Et ce, quelque soit l’encombrement de leur véhicule (gros ou petit, sans distinction), j’exècre ceux qui font fi du code de la route et nous menacent physiquement par leurs manœuvres absurdes, masqués derrière les vitres teintées de leurs habitacles.
Car, en ce cas, pourquoi souhaiter n’interdire que les SUV ?!
En ce qui me concerne, les rares fois où j’ai été agressé en tant que piéton sur un passage piéton en ville, voire en tant que conducteur (…toujours en ville), ce n’était pas par des SUV !
…peut-être un problème d’éducation ?
En France, si je m’arrête pour laisser passer une personne âgée ou un gamin, je ne compte plus les coups de klaxon, voire les insultes ou gestes vulgaires au feu suivant !
En Espagne, c’est l’inverse : les véhicules s’arrêtent d’emblée pour vous laisser passer comme piéton (…mais vous engueuleront — à raison — si vous le faites hors des clous). Je peux vous dire que c’est très agréable de voir le code de la route respecté.
Mais je m’égare : ces dernières années, je suis avant tout un piéton à 97 % (…estimation au doigt mouillé).
Et un piéton qui prend parfois le bus si trop chargé ou si ses jambes ne tiennent plus.

- Ce matin, le bus pour rejoindre mon vieux copain Thierry Seray…
Pour un petit pour-cent de mon temps, je me juche sur un vélo pour me rendre d’un point à un autre ou filer au marché.
Et les 2 % du temps qui reste ?
Je roule dans un méchant SUV.
Pourquoi pas un petit véhicule ?
Vous vous doutez que nombre de personnes refusent d’associer urbanbike à ça !
Et pourtant, même pas honte !
Certes, nous aurions pu acquérir un véhicule neuf, une petite citadine pas chère (…mais plus chère que notre véhicule de seconde main) ces dernières années. Sauf que non.
Le paradoxe réside dans nos usages.
La semaine, on ne roule pas. Mais dès que nous avons du temps libre, nous partons généralement à trois ou quatre et, souvent, chargés (…valises, meubles et même piano en Espagne) pour nous rendre ou revenir d’une destination éloignée.

- Ici, départ de Salamanca (en ayant laissé nos sur-matelas qui étaient roulés à l’aller et, heuuuu, pas du tout encombrants)…
“Mais une petite citadine fait parfaitement l’affaire !”
Toujours pas.
Pour des raisons qui vont de l’envie de rester sur la chaussée lors d’un épisode météo violent, un réel besoin de confort sur de très longues distances (…pas fan du mode sardines et buée) et les habituelles parenthèses sur routes défoncées ou disparues sous 15 cm d’eau.
Et, accessoirement, ne pas finir en mode puzzle en cas d’accident.
Bref, j’utilise un SUV, un vrai, un tatoué (!), de ceux qui tiennent sur la durée.
L’actuel est un Jeep de 2005 qui tutoie les 300 000 kilomètres au compteur. Nous l’avons acquis d’occasions début de l’an passé et fait entièrement révisé par étapes.
Son empreinte écologique n’est plus (…à la louche) que le carbone qu’il relâche quand nous l’utilisons, c’est à dire pas grand chose vu notre faible kilométrage.
Oui, le train reste la meilleure alternative quand nous ne sommes pas chargés. Quant à l’avion, c’est non.
Et comme expliqué plus haut, hormis de rares courses de proximité (une fois par mois…?), l’objectif est de couvrir de longues distances à plusieurs, non d’aller en voiture au supermarché à 400 mètres pour ne pas être mouillé au retour…!
Usage non urbain
En Espagne, ce Jeep nous a servi pour rejoindre des lieux éloignés (Salamanca est situé sur un plateau à 800 m d’altitude et il faut fréquemment franchir des cols localement, voire les Pyrénées pour revenir en France !).
Les villages de montagne comme La Alberca sont à une heure de route, les villes comme Valladolid ou Cáceres assez éloignées.

- C’est un poil montagneux, le différentiel de température étonnant (des journées entre -4° et 22°) et peu de mitage urbain…
Si le réseau routier est en bon état, ça se gâte parfois quand on arrive à destination …au bout du bout de la Sierra.
Disposer d’un véhicule avec une large garde au sol nous a fréquemment tiré d’affaire, que ce soit dans le Queyras, dans les Marches en Italie et, bien entendu, au Portugal comme en Espagne.
Un jour la fin du voyage
Tout ceci prendra fin un de ces quatre.
Le jour où nous cesserons de nous balader, nous larguerons sans regrets la voiture.
Sauf que celle-ci aurait été utilisée, usée et connaîtra (…sauf accident) un nouveau propriétaire.
En attendant, ce Jeep devrait pouvoir effectuer — avec parcimonie — 150 000 kilomètres de plus (…nous, peut-être pas…!) et nous permettre de retourner en Italie, en Espagne mais aussi nous balader dans les Cévennes, etc.
Certes, c’est un choix que l’on peut contester, dénigrer mais c’est le notre.
Maintenant, libre à vous de me caser dans la catégorie des abomifreux pas écolos (…or, ça se discute, vous avez quelques arguments ici et là), voire carrément cesser de lire Urbanbike… le (très) mal nommé du coup !
Puis rechargez-les quand vous en aurez à nouveau besoin, les fichiers et données associées étant toujours présents dans votre iPhone (ou iPad)…

De fait, les apps sont toujours visibles et prêtes à être rechargées illico : elles ne disparaissent pas des dossiers, même si ce ne sont que des enveloppes vides de code avec néanmoins nos données personnelles …qui n’appartiennent pas à l’application de base (et pour cause !).
J’ai tendance à conserver toutes les photos réalisées au format HEIC avant de les sauvegarder proprement dans ma base Lightroom depuis mon vieux MacBook Pro 17 pouces.

Même si ce format est léger, approcher les 8000 clichés sur l’iPhone prend de la place.
En attendant de tout sauvegarder proprement (…bien que déjà réalisé sur deux disques de 3 To mais deux autres de même capacité m’attendent en décembre…), l’espace sur le iPhone 11 Pro Max se réduit (façon de parler…!).
Du coup, j’ai testé préventivement l’option de déchargement des applications et effectué quelques copies d’écran pour illustrer cette manœuvre proposée par Apple sous iOS 13.
Il suffit d’appuyer dessus pour réinstaller l’app proprement.

Je passe par Réglages puis Général, Stockage iPhone pour aller décharger les apps que je n’utilise pas, le dispositif indique d’ailleurs la date de la dernière utilisation.

Ensuite les instructions à l’écran sont claires. Idem pour réinstaller depuis cette même voie…

C’est tout. À vous de voir !
Note de fin : je vais me calmer en terme de publication de billets même si je le fais essentiellement pour ma tribu et les quelques amis qui me lisent encore… Vu la publicité qui inonde — littéralement — urbanbike, vous vous doutez bien que c’est pour le plaisir et cette habitude un peu étrange de partager des connaissances même si celles-ci n’ont rien de crucial.
Et entretenir ce site me coûte moins cher que de consulter…!
Je ne pense pas (!!) que mon billet précédent — urbanbike | Fatigué de lire vos Livres ? Écoutez-les…! — intéresse grand monde mais, ce matin, j’ai exposé le principe à ma fille …qui l’a immédiatement installé sur son iPad.
Si l’italien, le portugais et l’espagnol ne lui posent aucun problème, c’est étonnamment l’anglais qu’elle a chargé car elle reconnait ses lacunes en prononciation, lacunes qu’elle résorbe peu à peu. Le russe comme le grec l’intéressent et, désormais, elle se débrouille pour préparer ses deux écrans !


Le choix des voix artificielles est important et celui de la version premium pas anodin pour la qualité des inflexions.

Certaines sont plaisantes mais, une fois à l’usage, à l’oreille, moins intéressantes. J’ai remplacé Paulina par Jorge en espagnol et Samantha par Daniel en langue anglaise.

Et c’est maintenant que je me félicite de pas avoir mégoté sur le stockage de mon iPhone !
D’ailleurs, pour l’anglais, vous avez un sacré choix…


Souligner les mots pour se repérer
Astuce si vous apprenez une langue, ajoutez
l’option surligner mais, pour mon usage, uniquement sur le mot prononcé.

Cela évite le déphasage avec le dispositif vocal et le choix d’une couleur douce pour ne pas être trop prégnant à l’écran.

Un appui pour réafficher la fenêtre dans son intégralité…

Bugs
Certes, il y a encore quelques ratés comme le fait d’avoir un mot en espagnol dans un ouvrage en français, mot qui force parfois la lecture du reste du paragraphe …avec l’accent espagnol.
J’aimerais bien disposer d’un outil de traduction dans Marvin 3 ou Apple Books juste pour être certain d’avoir tout bien compris.
Hormis cela, prendre son petit déjeuner, regarder par la fenêtre la Sainte-Victoire et écouter en arrière-plan un livre lu par mon iPhone au lieu du flot habituel d’informations déprimantes est parfait pour démarrer la journée.
À suivre (ou pas)…
Avertissement : ce qui suit prolonge un récent billet voyager avec un iPhone (…même si ce qui suit fonctionne également sur iPad).
J’aime lire en voyage mais, certains soirs, mes yeux finissent par se fermer seuls après une journée à galoper ci et là ! Et je n’ai pas toujours le goût de rédiger des notes devant un écran.
Du coup, je lance un podcast récupéré automatiquement par Castro Podcast Player ou sélectionné via l’application Radio France - podcasts, infos.
Castro enchaîne les contenus là où Radio-France me demande de choisir un nouveau podcast à la fin de l’écoute du précédent.
Ces derniers mois, j’écoute …mes Livres
Ici, pas question de livres audio avec un récitant magnifique, prestigieux.
Non, juste l’usage de fonctions disponibles sous iOS, des options puissantes connues des personnes avec handicap, un domaine sur lequel Apple travaille depuis longtemps.
Il suffit de se rendre dans les préférences puis de chercher Accessibilité. Une section rarement explorée par les valides. Mais moi, qui balance entre deux âges comme le chante Brassens, j’apprécie désormais de fouiller dans cette épatante boîte à outils…
J’ouvre une parenthèse…
Pour replacer les choses dans le contexte, j’utilise depuis des années Marvin 3 qui possède la fonction Text-to-speech, bien pratique.


- Il est même possible de faire varier la vitesse de lecture…

Mais comme j’ai pas mal de livres dans l’application Apple Books (Livres) d’Apple, je ne suis posé quelques questions.
Dont …comment faire de même dans livres ?
Est-il possible de changer de voix ? \
Est-ce la même voix dans toutes les langues ? \
Voix féminine ou masculine, qualité des intonations, vitesse de lecture, etc.
Alors — au lieu de déraper comme d’habitude et pondre des tas de notes de bas de pages que personne ne lit — à l’aide de quelques captures d’écran et un minimum de texte, je partage avec vous, lecteur de passage, le fruit de ces explorations suite à mes questionnements…
Parenthèse fermée…
Contenu énoncé
Je reprends : se rendre dans les Préférences puis à Accessibilité…

Dans la liste des fonctionnalités d’accessibilité se trouve “Contenu énoncé”.

Pour démarrer, cochez simplement la première item de ce panneau, Énoncer la sélection. L’explication est clairement affichée sous la fonctionnalité,

Conservez le débit vocal à mi-chemin entre lièvre et tortue mais explorez également la fonctionnalité qui précède : Voix.

Pour chaque langue, une voix artificielle est disponible. Vous pouvez conserver ces réglages par défaut ou, par curiosité, explorer les options attachées à chaque langue. Et découvrir qu’il y a des voix féminines ou masculines, que ces voix peuvent être améliorées en qualité à vous chargez le fichier “premium” (…et si votre écran dispose d’une grande capacité de stockage). Mais aussi des voix “régionales”.
En Espagnol, j’ai chargé la voix de Paulina qui le prononce à la mexicaine, etc .
Aucun conseil à vous donner, c’est affaire d’oreille.

Ces réglages vous permettent déjà de faire lire une sélection de texte — ici dans Livres — par votre écran.
Énoncer le contenu de l’écran
Toujours dans le même panneau de Contenu énoncé, vous avez la fonctionnalité Énoncer le contenu de l’écran qui peut se cumuler avec les précédentes.

Cela vous permettra de faire lire la page de votre ouvrage dans Livres dès le début de ce qui est affiché…

…mais aussi dans Marvin, Safari (…ou Drafts, Ulysses, iA Writer) via un panneau de commande mobile.

Panneau qui va se réduire à une simple icône et se placer dans le coin haut à gauche. Et affichée à nouveau en totalité à la demande.

…pensez simplement à éviter de demander à faire défiler automatiquement le contenu de l’ouvrage dans Livres sous peine d’entendre ce dispositif lire le numéro des paragraphes (…j’opte pour un bug oublié qui devrait être corrigé un de ces quatre).
Bien entendu, cela ne remplace pas Guillaume Gallienne, c’est loin d’être parfait.
Mais le rendu sonore est satisfaisant quand je suis fatigué et cela me permet …soit de fermer les yeux, soit de suivre des yeux le texte dans une langue étrangère. Je n’évoque pas l’option de soulignement de la partie de texte lue, le surlignage, options à explorer si vous le souhaitez…
Et bien entendu, si le texte affiché est en espagnol, c’est Paulina en lieu et place de Thomas… Mais cela, vous l’aviez déjà compris…
Voilà, c’est tout !
Petit clin d’œil à mes trois courageux lecteurs : merci pour votre patience…!
Au risque de me répéter, l’intérêt de changer de iPhone et de disposer d’une capacité de stockage supérieure est de pouvoir tester à nouveau des apps entrevues naguère avec un dispositif matériel nettement plus véloce.
Ainsi Focos que j’avais évalué avec mon iPhone 7+ mais sans pouvoir en faire le tour du fait même des limites de cet iPhone.
Avec un iPhone 11 Pro Max, tout devient lisible pour mes usages même s’il y a des pans entiers de cette application qui me dépassent.
Par contre, la gestion du flou m’amuse d’autant que l’app est ludique à l’usage.
Comme je connais MaxCurve dont j’ai apprécié les nombreuses mises à jour, je suis passé d’emblée à a formule d’acquisition à vie de Focos.
Deux façons de l’utiliser
- Soit en post-traitement des photos prises avec l’app Appareil Photo en mode Portrait ;
- soit en shootant directement avec Focos et en traitant l’image dans la foulée.
À l’usage, je préfère utiliser Appareil Photo puis traiter (ou non) les clichés réalisés dans Focos.


À quoi ça sert ?
En ayant pris votre photo en mode portrait, vous pouvez (ne me demandez pas d’entrer dans les détails !) modifier la mise au point en changeant votre centre d’intérêt !


Mais également le rendu de ce focus…

Avec nombre de points d’action…

Du coup, en me baladant dans Aix-en-Provence ou en récupérant d’anciennes photos réalisées en mode portrait (ce premier semestre en Espagne et au Portugal), j’ai pu me familiariser (je n’ai pas écrit maîtriser) avec cette application épatante. Enfin comprendre ce que je pouvais en attendre pour mes besoins de nazbrokologue…
Avant d’aller plus loin, se souvenir que l’application finale des divers réglages sur l’image prend un peu de temps et c’est également là que le iPhone 11 Pro Max fait des merveilles.

Permet également de traiter ou amplifier des déformations…
Focos permet de prendre des images mais le traitement se réalise après prise du cliché…


En jouant sur les simulations des principales optiques connues…

Mais le plus intéressant reste le choix du point d’attention à partir de la même image…



Redoutable…

Bref, on gère avec Focos le flou en amont et en aval de l’élément sur lequel on fait sa mise au point. Et cela peut vite devenir un chouïa créatif.
Ce billet est destiné à vous inciter à vous balader dans l’app, pas à rédiger un mode d’emploi exhaustif, ce dont je suis totalement incapable !
Un exemple, cette borne de validation des tickets dans le bus…!

Un des points qu’il faut que j’explore plus encore est la possibilité d’ajouter une nouvelle source lumineuse dans une image. Après coup, CQFD.

Et avec quelques réglages de flou associés, on peut s’amuser…

Mais conservez l’idée de le tester après avoir pris des clichés en mode portrait …et pas que de personnes !
Pour finir, quelques autres clichés…

Dont la fontaine des trois ormeaux à Aix-en-Provence…


À suivre…