Rien de nouveau, j’ai déjà évoqué ceci naguère mais c’est suite à la lecture de ce petit billet, Link Text Selector : copiez facilement le texte d’une URL | MacGeneration, que j’ai réalisé quelques copies d’écran sur mon iPad tout en attendant la pluie.
Désolé de remettre une couche de Drafts 5: Capture ‣‣ Act mais comme je n’emploie quasiment plus mon antique (et increvable) MacBook Pro 17, remplacé par mes deux écrans sous iOS, ce billet comme simple rappel.
Il est vrai que récupérer une url dans Safari est laborieux. Et c’est vrai également sous iOS.
J’emploie soit Copied, soit Drafts 5: Capture ‣‣ Act.
Sur ce dernier, ça se passe comme ceci.
Je suis sous Safari et je souhaite récupérer l’URL de cet article sur cette construction en bois qui est un poste d’observation sur la nature et un endroit pour méditer.

Il me suffit d’appeler Drafts.

Puis de choisir des options qui permettent d’ajouter cette url à un document existant…
Je vous passe les détails, juste un confort exceptionnel avec, pas si accessoirement que cela, une option de tri sur les tags pour afficher une liste restreinte de fichiers…

Ou créer directement une nouvelle note et ajouter, dans la foulée, une citation ou une note (…avec vue exclusive (!!) sur l’une de mes deux barres additionnelles optimisée aux petits oignons pour mes usages).

Et après certains vont s’étonner que j’évoque encore Drafts !
Essayez-le en vous souvenant que la version 4 permet également cette capture d’URL et que la version 5 est gratuite, seul l’accès aux fonctions Pro nécessite un abonnement.
C’est tout…
Suite : Je terminais le billet précédent à propos de Drafts 5: Capture ‣‣ Act par… Il ne manque que la possibilité d’organiser, ordonner la liste des feuillets avant fusion/merge pour devenir redoutable…
Sauf que non, cela ne manque pas à Drafts…
Au moment de la sélection des feuillets, sélectionnez-les dans l’ordre souhaité d’arrivée…


Puis choisissez dans Operations le fameux Merge…

Merci qui…?
Merci Greg, le dévelopeur de Drafts…
À suivre…
Sans être aussi puissant sur le plan de la gestion de feuillets que l’est Ulysses, il est amusant de se souvenir que Drafts 5: Capture ‣‣ Act n’est pas manchot sur ce point…!
Illustration avec deux petits exemples…
Rassembler en un unique document plusieurs notes…
Comme j’écoutais une émission de radio Sur les épaules de Darwin animée par Jean-Claude Ameisen, celle du 12 mai 2018 pour être précis, émission intitulée Eclats de Passé : À la rencontre de la culture Maya, pas mal d’ouvrages ont été cités que j’ai recherché en ePub.
Avec Drafts, il est assez facile de récupérer des informations éparses que l’on peut empiler.
Mais, ayant l’idée de ce mini tutoriel, je les ai laissés en notes (ou fichiers, feuillets, pages…!) indépendantes, histoire de rappeler que Drafts permet de les ramasser en un seul fichier.

- À gauche | Sur la panneau de gauche que vous affichez, appuyez sur Select…
- À droite | Des boites à cocher apparaissent…

À gauche | Il suffit de cocher les fichiers à rassembler puis appuyez sur Operations en bas…
À droite | Dans les options, optez pour Merge.
Au moment de ce “Merge”, il est possible de choisir un délimiteur pour rappeler la succession des entrées ou laisser un retour vide.

Et voici mes fichiers rassemblés…

Ceci est un premier aperçu, j’y reviendrais… Ou pas.
Scinder en plusieurs feuillets un document
Opération inverse. Ou comment séparer des bribes de texte en plusieurs fichiers.
Je suis reparti du résultat précédent avec une variante.
Mais ici, il faut faire appel à un petit script — Split at Delimiter | Drafts Action Directory — pour scinder, en sachant que ce dernier va chercher dans le fichier texte un délimiteur, c’est à dire une combinaison de caractères qui indiquera au script où couper…

Déjà, sachez que vous pouvez changer le délimiteur par défaut à la seule condition de mettre les doigts dans le script.

C’est assez simple ! Suffit d’agir calmement.
Sous Drafts, j’ai opté pour ce qui précède, en ayant oublié que deux -
se transforment en un —
(tiret plus long) dans cette configuration. Comme j’apprécie ces “smart” options et pour éviter toute confusion, j’ai opté pour ||
plus facile à repérer qu’un seul |
…!

- Bien entendu, j’ai indiqué dans mon fichier où réaliser la séparation à l’aide de ces délimiteurs.
J’ai repris le fichier texte précédent et hop, lancé le script.

Remarquez que Drafts ne supprime pas le fichier de départ mais crée bien des entités séparées…

Enfin, pour éviter d’avoir une ligne creuse au dessus de chaque fichier une fois autonome…

Pensez à bien placer le délimiteur…
C’est tout !
Bref, sans singer Ulysses, cela me semble intéressant de connaître ces petites options propres à Drafts 5: Capture ‣‣ Act qui ne cesse de s’enrichir via les contributions de ses utilisateurs…
Il ne manque que la possibilité d’organiser, ordonner la liste des feuillets avant fusion/merge pour devenir redoutable… Sauf qu’elle est bien présente cette option…!
À suivre…
Mais JC, il y a des tas d’autres traitements de texte sous iOS ou macOS, pourquoi poursuivre avec celui-ci ? Et puis son abonnement est dispendieux, c’est toi même qui le dit…
Si je suis attentif aux avancées de Bear et de iA Writer, si je reste un utilisateur régulier de Editorial et de Byword, ces dernières semaines, j’ai fini par dégager quelques apps pour écrire de mes écrans : certains ont cessé d’être mis à jour, voire ne sont plus dans l’AppStore. Ou s’avèrent finalement peu inadaptés à mes usages, comprendre qu’il y a plus simple et efficace à mes yeux…
Je réponds à l’interrogation…
Je n’ai jamais réellement quitté Ulysses, je suis resté sur la version d’avant le passage à l’abonnement. J’avais échangé à ce propos avec l’éditeur, sans succès, pour qu’il prenne en compte tous les utilisateurs réguliers des versions payantes en leur proposant, même symbolique, un forfait spécifique.
Comme cette version de mi-2017 fonctionnait correctement, j’ai continué à l’employer a minima mais en sachant qu’il me faudrait basculer vers l’abonnement un de ces quatre.
Et puis, surprise, nous (…les vétérans !) avons reçu un mail de l’éditeur cette semaine avec une proposition, pas exceptionnelle, mais qui démontrait que notre patience était payante. Enfin, que l’éditeur effectuait un premier petit pas en direction de ses vieux clients…
Comme j’avais participé au béta-testing de Ulysses version 13, je savais ce qu’elle proposait. Et j’ai fini par me laisser tenter.
J’ai néanmoins mis du temps à accepter cette proposition : en cause, la perte de confiance suite aux événements passés. Cette rupture soudaine, sans annonce préalable, a laissée des traces. D’autant que j’ai également perdu Daedalus touch en même temps que l’absence de mises à jour de la version précédente de Ulysses. Cela faisait beaucoup.
Comme je vois également que la politique de l’éditeur consiste à supprimer ses anciennes applications, je conserve la précédente version de Ulysses sur tous mes écrans, l’alimentation des nouveaux fichiers étant identique via iCloud pour ces deux versions. Et puis, rappel, il est assez facile d’exporter en Markdown des fichiers depuis Ulysses.
Le prix me semble toujours excessif mais il faut reconnaitre que la gestion des dossiers, les feuillets multiples, la capacité à lier les fragments dans un ordre donné restent le point essentiel de ce traitement de texte. Je vais y revenir.
Enfin, la version 13 est taillée pour les prochaines moutures de iOS et ça se sent sous les doigts et dans les points d’ergonomie revus.
De puis, je retrouve mes thèmes, ceux que j’avais concocté naguère tant pour la saisie comme pour l’export.
Fragments et feuillets
Ulysses reste une application à part et même l’unique traitement de texte — depuis l’abandon par la même équipe de développeurs de Daedalus touch — a être capable de gérer une grande masse de feuillets dans un dossier donné, en sachant que l’on peut ouvrir autant de dossiers que souhaité et ne pas se limiter en terme de fragments/feuillets/pages (…trois de mes dossiers approchent les 1400 feuillets chacun).
Ulysses laisse au rédacteur les options suivantes :
- créer de nouveaux feuillets tout en affichant les premières lignes de ceux qui le précèdent ou le suivent (certes, dans une colonne adjacente)
- déplacer l’emplacement de n’importe quel feuillet et à tout instant dans le flux d’écriture
- fusionner une série de feuillets en un unique feuillet
- lier une série continue de feuillets entre eux pour les rendre inséparables
- scinder un feuillet en deux feuillets distincts (vous pouvez recommencer illico sur les nouvelles entités)

- Ici sur Mac (et sous El Capitan)
Si vous avez un temps utilisé le mode Plan de Microsoft Word de manière soutenue, vous allez très vite comprendre que ce traitement de texte Markdown nous propose une splendide déclinaison.
Mais avec une énorme différence : on n’agit plus dans le cadre d’un unique et long fichier. Ici, chaque feuillet a sa vie propre et est positionné par rapport aux autres. Je n’insiste pas (quoi que…!) sur la manière de gérer cet ordre, alphabétique, par date ou, comme je le préfère, manuellement, c’est-à-dire que j’organise l’ordre selon mes envies.
Scoop : je conserve mes habitudes sous iOS
Cela veut simplement dire je préfère saisir mes premiers jets dans Drafts, tant pour ses barres additionnelles, ses actions et scripts, que pour visualiser immédiatement en clair notes en bas de page ou liens plutôt que d’aller les retrouver dans un container. Ensuite, un simple x-callback-url du fichier vers Ulysses, fichier qui arrive en Markdown… Ce billet a démarré sa vie dans Drafts.
En revanche, je retrouve également la version XL de markdown et, principalement, la possibilité d’ajouter des commentaires non exportables dans les écrits.
En résumé, mes outils restent avant tout Drafts 5 et, accessoirement, Nebo en amont puis, selon mes besoins, trois alternatives en aval :
- iA Writer
- Ulysses
- Et Day One qui reste également une application à part dans ma vie quotidienne : cette app conserve ma ligne de vie, la chronologie des évènements et est devenue une sorte de mémoire. D’ailleurs, même s’il est possible de singer ce dernier dans Ulysses, ce dernier n’a pas l’ergonomie pratique de Day One. En revanche, j’ai imaginé remplacer Ulysses par Day One qui supporte également Markdown.
J’ai suffisamment écrit de billets naguère dans urbanbike sur Ulysses pour ne pas y revenir de suite…
Dernier point : attention à la synchronisation surtout si vous vous trimballez avec des tas de dossiers, laissez le temps (ça vaut pour tous les traitements de texte) aux échanges de fichiers de se réaliser.
Mais je me connais…
Quelques copies d’écran sous iOS

- Le même document sur iPad Pro (le balisage Markdown est rendu via un fichier de style nommé blue-note et crée en février 2015…)

- Les fonctions export sont redoutables (ici avec mon propre ficher de style en IBM PLex)

- Bien entendu, tout fichier de style est prévu pour pour basculer en monde Nuit…

- Tout fragment peut recevoir des tags, être déplacé individuellement, exporté, dupliqué. Et à vous d’organiser vos thématiques… Chez moi, la plus imposante n’est pas celle qui me séduit le plus mais elle me permet d’envisager d’en faire un roman tant c’est délirant… Mais ceci est une autre histoire.
À suivre…
Juste après avoir publié le billet précédent, j’en écris un autre vite fait pour préciser un point déjà évoqué sur ce site.
Quand j’utilise mon iPad, je vais très souvent écrire (à la main !) un premier jet dans MyScript Nebo. Puis exporter le texte vers Drafts 5: Capture ‣‣ Act.

Quand j’utilise mon iPhone, j’emploie de plus en plus le mode Dicté directement dans Drafts.
Dans les deux cas, ce “but de décoffrage” est relu puis formaté à l’aide de balises markdown.
Ces manières de procéder en me dispensant du clavier me permettent de coucher mes idées sur l’écran beaucoup plus vite. J’ai, bien entendu, une préférence pour l’écriture manuscrite vu que je peux effacer avec le Pencil un mot ou une série de mots puis réécrire.
Ces trois options (…n’oublions pas le clavier !) m’offrent une grande souplesse.
Il n’y a pas à choisir entre calligraphie, dictée ou clavier, juste utiliser le mode le plus adapté en fonction de mon humeur …et du contexte.
Je ne vais pas dicter des phrases dans un lieu public, par contre je peux dessiner/écrire.
Et la combinaison de l’écriture calligraphique puis du clavier ; et/ou de la dictée puis du clavier fonctionnent très bien.
C’est tout !
Note de fin : une fois en mode clavier, l’essentiel est de se relire et corriger toutes les fautes de frappe, les interprétations exotiques comme le mot humeur interprété par honneur par Nebo. Mais ce n’est pas Nebo qui est fautif, juste mon écriture manuscrite à rendre plus lisible ou compréhensible !
Avertissement : comme j’ai de (très) gros maladoigts, afficher la commande d’accès au mode dicté dans le clavier me permet également de la lancer par inadvertance une trentaine de fois par jour (…oui, je suis un mauvais rat de laboratoire…!). Et c’est encore plus abomifreux sur iPhone…!

Certes, désactiver la dictée via les réglages fait que la commande n’est plus active dans toutes les autres applications… Mais cesser de lancer la commande toutes les cinq minutes était nettement plus salutaire…!
Drafts propose heureusement un script tout simple et fort pratique, Dictate new draft qui permet de commander la dictée et de visualiser dans une fenêtre ce que vous énoncez.

Le gros intérêt est que cela vous permet de visualiser uniquement ce que vous bégayez devant votre écran…!
Bien entendu la commande au clavier et le script peuvent être maintenus simultanément mais, dans mon cas, j’ai opté pour celle de Drafts…!
NB : ce billet, bien entendu, est toujours pour Drafts 5: Capture ‣‣ Act sous iOS.
Ceci est un lienvers un premier script écrit par Peter Davison-Reiber. Ce premier permet de créer des notes en bas de pages. Mais tout l’intérêt est que ce premier script se combien avec un second qui, lui, est dédié aux liens au format Markdown.
Là, vous vous dites que cela n’a rien de révolutionnaire…
Grossière erreur…!
Tous les liens vers des urls et ceux vers de simples notes en bas de page sont numérotés avec une numérotation unique.
Et moi qui apprécie particulièrement les listes de liens qui ne sont pas incorporées dans les paragraphes mais bien détachées en fin de document, je suis aux anges.

Oui mais si je rajoute une note ou un lien par la suite ?
L’appel de note ou le lien se feront là où ils sont nécessaires mais la liste des liens poursuivra son implacable numérotation.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui…
NB : c’est bien entendu pour Drafts 5: Capture ‣‣ Act sous iOS.