J’ai fini par commander cet accessoire pour recharger mon vieux Pencil dont j’ai égaré le connecteur original. Certes, la recharge sur l’iPad même est toujours disponible, et heureusement, mais fort peu pratique à l’usage.
D’ou cette agréable surprise quand Apple a proposé récemment cet accessoire ! Il faut dire que celui d’origine avait disparu des boutiques en ligne.

- C’est cette petite pièce entre le Pencil et le câble sur ma table de chevet…
En évoquant l’indisponibilité du précédent, impossible d’acquérir le nouveau connecteur directement à l’Apple Store. Je suis donc passé par le site internet d’Apple pour me le faire livrer… à l’Apple Store !
Bref, littéralement ravi car je peux l’employer sur l’iPad échangé avec ma fille. Lire urbanbike | Downsizing sans peur et ni reproches.
Plus de frein pour écrire à la main…
J’aime écrire à la main, j’apprécie le Pencil, plus encore avec un chargeur rapide.
Mais il y a une raison supplémentaire : Nebo s’améliore sur d’autres plans que sa fabuleuse reconnaissance de l’écriture manuscrite.
Ainsi, l’ajout de l’option fond de page de couleur en lieu et place du blanc éclatant est un sacré confort pour mes yeux. Comme je l’ai écrit en commentaire de l’app, il est dommage que l’on ne puisse pas définir une couleur de fond de page par défaut, voire mitonner sa propre teinte.
Cette option finira assurément dans Nebo qui demeure l’app d’écriture manuscrite la plus véloce à mes yeux, nettement devant Apple Griffonnage bien que limitée au seul Nebo.
Pour des textes longs, j’écris un premier jet dans Nebo. Après cinq semaines sans iPad ni stylet, j’ai retrouvé ce plaisir d’écrire sans retenue ni attente.
L’absence de conversion en caractères d’imprimerie me convient : j’ai plaisir à voir (…à défaut — parfois — de la relire !) ma calligraphie… que seul Nebo sait interpréter, c’est dire s’il est devenu un outil précieux !
Je reviens sur ce connecteur proposé par Apple : chouette, plus d’attente avec le stylet dangereusement pointé comme une antenne soudainement ajoutée à l’iPad !
Pour fêter ça, j’ai même changé la pointe de ce pencil et ce n’était pas du luxe !
Autre élément qui m’a convaincu ces deux derniers mois, la recharge magnétique pour iPhone, idéal pour une personne distraite comme moi. J’en ai offerte une à ma fille ainsi qu’un chargeur USB C à double sortie.
Cher blog,
souviens-toi : j’ai testé des tas de trucs sur la toile sans jamais t’abandonner…
Même si j’en oublie, quelques dates :
- 500px (2013)
- App.net (2012)
- Diaspora (2014)
- EverPix (2012)
- EyeEm (2016)
- Facebook (2011)
- Flickr (2012)
- Glass (2021)
- Linkedin (2011)
- Instagram (2011)
- Mastodon (2017)
- Path (2011)
- Pudding (2012)
- Starmatic (2012)
- Tumblr (2011)
- Twitter (2009)
- Vero (2021)
- Viadeo (2011)
- Wire (2014)
- Zapd (2011)
- Zite (2011)
Que reste-il d’actif dans cette liste de services ?
EyeEm, linkedin, Twitter et Mastodon.
Et toi, ouvert en… 2003 : cela fera vingt ans en septembre prochain.
Mes textes dans ces espaces contributifs se sont volatilisés. Cela ne m’a pas contrarié.
Trois raisons à cela :
- je m’en fous (je suis le premier à ne rien prendre au sérieux), surtout ce que j’écris…! ;
- j’ai pris à quelques occasion le soin d’ajouter une note pour mémoire au sein d’urbanbike ;
- j’écris pour moi : la notion d’audience m’est totalement étrangère.
Qui contrôle qui ?
Je ne me suis jamais fait d’illusions, toujours gardé en mémoire l’aspect éphémère de ces espaces.
Des quatre services encore disponibles, Twitter est à l’arrêt depuis des semaines ; LinkedIn ouvert trois fois… les années bissextiles ; Mastodon reste en phase d’évaluation pour la seconde fois.
Seul EyeEm reste opérationnel et présente/propose nos images, même si le choix de clichés retenus n’est pas de notre fait.

Blog et indépendance
En évoquant le blog, j’ai pris conscience de l’importance de posséder mon propre espèce d’écriture et, paradoxe, ne pas ouvrir une zone de commentaires.
Ayant été invité sur d’autres blogs, j’ai découvert les trolls, l’impossibilité de répondre à des personnes de mauvaise foi !
Aussi, ouvrir urbanbike m’a paru indispensable.
Cela sous entend être ma propre modération, écrire avec mes mots, ne pas hésiter à revenir sur un point délicat via plusieurs billets.
Bien entendu, cela se paye : l’indépendance a un coût mais ayant, avec ma compagne, barré notre propre esquif, quoi de plus naturel que de faire parti du groupe des « sans groupe…! »
Pas de commentaires mais une adresse courriel à la fin de chaque entrée. Je réponds à ceux que je reçois sauf si à côté de la plaque.
Je vais donc poursuivre ici mes billets de mauvaise humeur, réflexions à lak.
Sans modération ni limite textuelle, avec un balisage markdown et quelques notes de bas de page.
À suivre ou pas…
Ce vendredi 4 novembre Mastodon.social est à nouveau en rade : cela est dû au grand nombre d’utilisateurs qui migrent de Twitter vers Mastodon et souhaitent impérativement se retrouver sur le serveur du fondateur de ce réseau alors qu’il existe des tas de serveurs décentralisés, tous aussi efficaces.
Cet arrêt momentané de Mastodon (…impossible de me connecter sur @urbanbikecom une paire d’heures) est propice à conduire à son terme une réflexion qui frémit depuis la prise de contrôle de… Twitter :
Mais qu’est-ce que je fais encore là ?
Avec raison, vous pouvez me rappeler nombre de mes propres billets, les plus récents quand je ressentais les premiers effets de la chute (…d’un pan de mur) de la maison Twitter…
Mais c’est plus profond…
Qu’est-ce que je fais encore sur un réseau social !
Non pas que je trouve cela inutile, je garde un pied dans Twitter et la porte plus largement ouverte dans Mastodon…
Non, la question est : est-ce que ce format me convient ?
Certes, je suis passé d’un dispositif de 280 caractères à 500 sur Mastodon ; certes, je rencontre virtuellement de nouvelles têtes. Et, bien agréable, quelques copains…
Mais dois-je continuer à publier aussi abondamment sur ces plateformes sans avoir l’espace pour développer. Est-ce que le format d’urbanbike ne reste pas le plus adapté à ma manière de fonctionner, quitte à pondre des suites à rallonges à certains billets…?
Je pourrais/devrais ajouter :
Où suis-je le plus à l’aise…?
Poser cette question est déjà y répondre…
Ce n’est pas faute d’essayer…!
Hier j’ai modifié mon profil sur Mastodon.social, ajouté nombre de d’informations pour rassurer (sic !) les personnes qui souhaitent me suivre : j’ai ainsi répondu aux injonctions de quelques comptes sur Mastodon qui demandent aux uns et aux autres de se présenter.
Donc, je l’ai fait très proprement…
Et puis, ce matin, j’ai tout défait (…avant la panne de mon instance). Ne dois-je pas passer en mode silence radio quasi complet.
En l’espace d’une semaine, il s’est déroulé énormément d’événements (l’annonce d’un nouveau réseau (Bluesky Social), la possible faillite d’un autre (Truth Social), voire le gag à propos du rachat d’un réseau historique !), mais il est surtout temps de prendre du recul…
En être ou ne pas en être : telle est la question !
Depuis quelques mois/années, est-ce que je ne fais pas fausse route ?
Je me suis bien amusé sur Twitter, Mastodon est sympathique, mais j’ai vieilli (oui…!).
Mes préoccupations, mes envies ne sont plus identiques à celles d’il y a seulement deux ans.
Ce qui est amusant, c’est que je ne suis pas le seul à phosphorer…
Anthony écrit ceci sur Mastodon : « Après quelques jours, je me souviens pourquoi je ne fais jamais long feu sur Mastodon. Il ne résout rien aux problèmes soulevés par « le » flux, d’autant moins que ses outils de blocage et filtrage sont rudimentaires. Or cette injonction à l’immédiateté me fatigue au plus haut point. Créez des blogs (le mien : zinzolin.fr) ! Avec des flux RSS et des newsletters ! Laissez-nous une chance de pouvoir retenir vos paroles ! Cultivez votre jardin, et pas celui d’un autre, aussi « fédéré » soit-il. »

Pour conclure : depuis l’annonce d’Elon Musk de racheter l’intégralité de Twitter, j’ai fait un premier pas de côté.
Il est temps de faire le second…
Et hop…!