Si Apple Messages s’impose naturellement sous iOS ou macOS, communiquer avec les amis sur d’autres plateformes nécessite des applications tierces.
Ce qui suit est un papier écrit à la suite d’une discussion cette après-midi…
Rappel : les futures nouvelles conditions d’utilisation de WhatsApp appartenant à FaceBook (…repoussées de quelques mois, mais trop tard pour freiner l’exode) ont incité nombre de mes amis à changer de crémerie.
Et très souvent basculer sous Signal.
Signal (…que j’emploie depuis décembre 2015) est une bonne alternative qui progresse régulièrement si l’on se fie au nombre de ses mises à jour.
Mais l’infrastructure était sous-dimensionné pour recevoir autant de nouveaux utilisateurs, quelques pannes se sont succédées, incidents pouvant refroidir ces derniers.
Threema, Swiss Made…
Et puis, cet après-midi (je me répète), un appel sous Threema de mon copain François.
Threema est une application que j’emploie depuis… octobre 2018. Elle est passée sous les radars médiatiques ces derniers jours.
Une des raisons est peut-être qu’elle est payante (un coût modeste pourtant) et un poil délicate à mettre en œuvre.
Mais elle a nombre de qualités dont celui de ne pas renseigner votre numéro de téléphone en employant un ID pour s’identifier.
Il y a deux versions sous iOS :
la version grand public que j’emploie…
Et une version entreprise qui ne me concerne pas.
Pas de version gratuite d’essai : il faut acheter l’app alors que les gens réclament d’abord du gratuit…!
Cela explique en partie cette différence de traitement alors que cette modeste somme permet à l’entreprise de régler l’infrastructure ! D’ailleurs, comment font les autres…?
J’avais, un temps, indiqué sur ma bio dans Twitter et ici-même mon ID. Mais hormis trois copains, tout le monde étant sous WhatsApp, je n’ai jamais été contacté une seule fois par ce canal…!
Néanmoins, quelques mois après être revenu d’Espagne, j’avais, sans remords, dégagé Facebook puis WhatsApp.
Bref, j’ai toujours Threema actif au même titre que Signal ou Messages. Mais, seul Apple et Threema me semblent (jusqu’à preuve de contraire…!) particulièrement sûrs, du fait que leurs services ne sont pas gratuits.
Pour utiliser Messages d’Apple, il vous faut acquérir un périphérique.
Pour Threema, il faut vous acquitter quelques euros.
Quelques copies d’écran

- Ben oui, mon profil (masqué…!)

- Ici, une partie (non confidentielle…!) de notre conversation… Notez que l’on a décidé, François comme moi, de rendre justice à Threema en parlant de cette solution sur nos petits blogs respectifs…!

- on a poursuivi notre échange en vocal…!


- Dans le désordre, la confidentialité…

- la gestion des notifications…



- Le poids des médias (inutile de charger plein pot)

- Ou encore l’aspect de la fenêtre de discussion… Je vous passe le reste…!
Pour finir, Threema est open source, bien désigné comme vous venez de la voir et… suisse (!).
Bref, pensez-y !
Notez que Threema ne me paye pas pour ce billet, juste que je suis surpris que l’on accepte de remettre à des solutions gratuites nos conversations…
Mais chacun fait comme il le souhaite… Pour ma part et dans l’ordre, c’est : Messages, Threema puis… Signal.
Voilà…
Rapide rappel : lukino et moi avons eu beaucoup de plaisir à écrire et illustrer notre « Comment travailler chez soi » en 2005. Le projet avait vu le jour avec un (alors…!) jeune éditeur qui avait lu mes chroniques parues dans feu MacDigit.
C’est lui qui m’a convaincu de transformer cela en un bouquin. Et comme je craignais que cela soit indigeste, j’ai contacté Jacques qui, devenu co-auteur, a réalisé tous les strips.
Pour mémoire, nous avions même eu le soutien inattendu de Serge Eyrolles, notamment pour l’impression de ce livre en deux couleurs. Bon, inutile de gloser, ce fut un flop malgré quelques passages de Lukino à la radio, une télé à Lille de quelques minutes où je fus tétanisé par le trac et, il faut également le dire, pas mal de billets sympas dans le monde informatique (merci à tous les copains dont un certain Capitaine).
Au début de la pandémie, lors de la première vague, notre contribution fut de proposer en téléchargement notre bouquin (il existait au format HTML mais, cette fois-ci, au format PDF) : urbanbike | Travailler chez soi, 15 ans après ! [edit 2].
Si quelques copains sur Twitter ont relayé cette initiative, cela nous a amusé de constater que cela ne débordait pas hors de ce cercle amical. Personne (!!!) ne nous a contacté pour une radio (ou une télévision…!) pour disserter en tant qu’experts sur le télétravail en temps de pandémie…!
Preuve que nous sommes des losers…!
Pfffff…!
Et puis la première vague s’est éteinte (…en apparence) et nous nous sommes dit que nous avions eu raison de ne rien faire (c’est tout un art…!) même si nous nous attendions à une possible reprise à la rentrée…
Seconde vague qui est arrivée sans se presser…
J’écris ces quelques lignes après avoir allumé (sic !) la radio ce midi et entendu — à nouveau — les difficultés de mise en œuvre du télétravail.
Groumphhhhhh…!
Entre les freins au changement dans les entreprises (…mais quelle surprise !) et, trop souvent, la difficulté bien réelle pour les salariés de se ménager un espace de travail pour les accueillir chez eux sans heurts alors que le reste de leur famille risque également de chercher à se connecter, suivre des cours, etc.
Pour nous, bosser chez nous était une évidence tant pour s’éviter des allers et retours avec force transports inutiles ; cesser de finir des missions à point d’heure loin de chez nous pour redémarrer aux aurores.
Mais nos activités de graphistes indépendants, nos choix technologiques à base de pomme, l’arrivée du RNIS et notre volonté de profiter un peu de nos gamins nous ont permis de basculer naturellement.
Sans oublier que nous étions décisionnaires et nous autofinancions, ce qui simplifie la mise en œuvre rapide.
Quelques trucs qui ont changé en 15 ans
Ce qui suit est une liste au débotté !
Premier point, en 2005, l’offre de connexion numérique n’était pas aussi fournie. Entre les Box 4G, la fibre et de l’ADSL de course, même dans un coin perdu, ça devient nettement plus facile de bosser.
L’autre grande innovation est l’absence de câbles à tirer, un routeur Wifi et du matériel léger, des imprimantes connectées au réseau, ce sont des options agréables pour s’installer en souplesse chez soi.
Le matériel est devenu moins volumineux, doté désormais de disques SSD d’une incroyable fiabilité et disposant de tailles de stockage renversantes !
Côté téléphonie, plus besoin de téléphone fixe, on est joignable partout (même hors des frontières) avec nos portables à des coûts de communication qui ne sont plus stratosphériques !
Il est possible de changer de lieu temporairement (genre, filer à la campagne) et bosser avec de la 4G en partage.
N’oublions par les solutions clouds et les sauvegardes partageables.
Bref, il est clair que bosser aujourd’hui en télétravail est nettement plus facile.
À condition d’être motivé pour ce faire et, surtout, d’avoir la place pour s’installer confortablement (au minimum une pièce dédiée en partie, un vrai bureau, un fauteuil idoine et ce truc qui se nomme silence).
Ah, j’oubliais : autre élément de confort du télétravailleur, le micro-ondes ! Mais ça nécessitera un billet spécifique un de ces quatre. Ou pas…!
Bosser chez soi avec des pauses
Une fois chez soi à bosser, il faut quand même s’occuper de faire des courses (…en dehors des heures d’affluence), se sustenter (en l’absence de restaurant ou de bar ouvert), continuer à faire du sport (gainage musculaire, monter les escaliers au lieu de prendre l’ascenseur), conserver un sens minimum de l’hygiène (…un bureau ça s’aspire aussi), ventiler son local et ne pas trop le chauffer, s’habiller (si, si… pour les séquences FaceTime…!), mettre un polaire si on a froid (…ou faire du gainage).
Mais aussi savoir faire des pauses et se protéger d’une pression un poil envahissante.
Je reste un adepte de la sieste mais également de fixer tout de suite des limites tant aux clients qu’aux collègues.
C’est dans notre vieux bouquin, lisez-le…
À ce propos, ces boites qui cherchent à exercer un contrôle permanent de leurs employés font fausse route : soit les équipiers ont des missions précises à réaliser (…et merci de leur foutre la paix) ; soit les équipiers sont en jachère (et merci de continuer à leur foutre la paix !).
Il faut retrouver cette notion toute bête que l’on nomme confiance. À partir du moment à l’entreprise fixe des tâches, laissez à celui qui doit les réaliser le soin de s’organiser.
Et s’il a envie de les faire à partir de 04:00 du matin, c’est son problème.
Le tout est qu’elles soient réalisées dans les délais, non…?!
Bon, comme la tempête se calme, je termine ce court billet d’humeur.
Bosser chez soi, c’est aussi cela, laisser à chacun la maîtrise de son temps du moment que le boulot est effectué.
À suivre…
Edit : Ça va sans dire, mais c’est mieux en le disant, ce contenu est gratuit, sans publicité, rien à vendre ! Juste du pur partage…
Bonne idée, en cette période de coronavirus, d’inciter les gens à travailler chez eux.
Pour ma part, cela fait plus de 25 ans (edit : après vérification, 30 !) que j’ai mis en place diverses solutions pour que nous puissions, Béatrice et moi, nous occuper de nos enfants…! Tout en continuant à travailler comme graphistes.
Genèse…
Si le livre papier publié en 2005 n’existe plus, il est amusant de rappeler comment il est né.
Sur le site feu MacDigit (.com) fondé par notre vieux copain Dominique, je participais irrégulièrement en rédigeant quelques chroniques d’humeur sur mon quotidien de graphiste et mes expérimentations de travail à distance.
C’était les débuts de l’ADSL après une longue période RTC (modems) puis Numéris et les premiers softs pour échanger des fichiers…!
Ces chroniques ont été repérées par Joël Seguin, alors éditeur aux éditions Eyrolles, qui m’a proposé d’en faire un livre.
Tenter l’aventure seul ne m’intéressait pas et j’ai aussitôt demandé à mon ami Lukino de réaliser des strips, lui-même bossant chez lui.
L’idée était d’avoir à gauche un texte court(e) et, à droite, une planche dessinée par Jacques en contrepoint…!
Bref, ce fut une période de franche rigolade où, entre nos charrettes respectives, nous préparions (…entre Montpellier et Versailles) ce bouquin.
Un pur projet de copains avec, au fouet, Joël pour nous booster car on ne tenait pas les délais, nos clients passant en priorité. Projet auquel s’est associé, pour la postface santé, l’excellent Martin Winckler himself…!
Comme Jacques et moi étions assez occupés cette dernière décennies, nous n’avons jamais repris le clavier pour pondre une version 2 de notre « très bref-seller » paru en 2005…!
Ce qui suit reprend donc l’unique version parue en 2005 et orientée plus installation professionnelle que mode d’emploi pour un usage temporaire.
Néanmoins, pas mal de points sont identiques même si la technologie a sérieusement évoluée.
À propos des pages actuelles
Les pages disponibles dans urbanbike ont voyagé…! De fait, la motorisation de ce site (…ouvert en septembre 2003, par d’hier…) a changé par deux fois et l’écriture des pages est passée progressivement du html au balisage markdown.
Notre hébergeur a fait un boulot de conversion épatant lors des changements de motorisation pour m’éviter de tout reprendre.
Vous savez tout…!

Il vous faudra revenir à ce sommaire à chaque fois, c’est mieux que rien…
Introduction
Préparer son espace
1 | On ne s’installe pas n’importe où !
2 | Penser concentration, silence et lumière
3 | Assurance et fermetures correctes
4 | Soigner l’ambiance de travail
5 | Éviter le mobilier de récupération
6 | Établir des règles avec les proches
7 | Avertir voisinage et bureau de poste…
Installer matériel et connexions
1 | Ordinateur portable selon votre activité
2 | Organiser câbles et connexions
3 | le choix d’un bon opérateur professionnel pro
4 | Informatique, être polymorphe et autonome
5 | Des formats de fichier standard
6 | Fixe ou portable, un téléphone « pro »
7 | Soigner courriels et signature
8 | Périphériques : optimiser les acquisitions
9 | Modérer la messagerie instantanée
10 | Webcam et conférence vidéo
11 | Confidentialité en toutes circonstances
Démarrer son activité
1 | Rappel : ceci est un lieu de travail
2 | Planifier la journée
3 | Mettre un cadre à son activité
4 | Des rapports « pros » avec vos clients
5 | Urgences : parer les retards
6 | Respecter la pause de midi
7 | Téléphone : être le seul à répondre
8 | Vacances, connexion minimum
Optimiser sa vie au quotidien…
1 | Absences, prévenir et anticiper
2 | Gagner en efficacité en sous-traitant
3 | Saisir toutes les occasions pour décompresser
4 | S’étirer, se détendre
5 | Ventiler, boire, éliminer…
6 | Standardiser les procédures
7 | Système, charger les mises à jour
8 | Sauvegardes, le dernier acte de la journée
Des raisons d’échouer
1 | Se laisser distraire
2 | Oublier des missions à réaliser
3 | Ne plus donner signe de vie
4 | Tout remettre au lendemain
5 | Sombrer dans des rapports familiers
6 | Télécharger n’importe quoi
7 | Céder à l’appel du frigo
8 | Ne plus sortir de sa bulle
9 | Vivre en pyjama
De très bons motifs pour continuer
1 | Inventer votre mode de vie
2 | Domicilier votre petite entreprise
3 | Construire votre réseau, tisser des liens
4 | Productivité en hausse
5 | Plus relaxe dans vos vêtements
6 | La planète vous dit merci
7 | Déjeuner chez soi, bien-être immédiat
8 | Faire la sieste pour combattre la fatigue
9 | Du temps pour vous
10 | Sortir le chien…!!
Ma vie devant un écran
les conseils santé de Martin Winckler
C’est tout !
Si un peu de courage, une suite actualisée depuis mon île.
Les deux PDF des pages intérieures du livre…
J’ai retrouvé dans mes disques ce matin (23 mars 2020) le dossier 53417_lukkurt (mission 1446…!) sur l’un de mes nombreux DVD (le 12 sur… 160).
Le temps d’extraire le dossier sur le SSD de mon MacBook Pro 17 (de 2009), lancer InDesign (CS6), retrouver les typos et produire deux PDF (de 17 Mo pour fixer les idées).
Bien entendu, la première page et la dernière page sont seules à l’écran dans les deux versions, pas d’erreur…!
Billet écrit à la volée ce matin suite à la lecture d’un tweet !
La toxicité des news est telle que se planter devant son réseau social risque de vous déprimer sérieusement.
Comme on ne sait pas de quoi demain sera fait, autant faire de l’instant présent un moment de découverte.
Bref, disposer de ce temps long pour partager et échanger avec vos gamins est un sacré plus.
Vous n’aviez pas le temps généralement à cause du boulot, de vos activités sportives, etc. Voilà un court moment (quinze jours, un mois…?) pour tisser des liens avec votre tribu.
Je pense à un angle plutôt sympa de passer cette quarantaine : en apprenant de votre tribu des choses qu’ils n’avaient pas le temps de vous dire jusqu’à aujourd’hui !
Bonus : pour tous ceux qui ont vécu des enfances de merde, c’est le moment de découvrir qu’il y a (si, si…) un autre programme d’enseignement que… « claques dans la gueule, file dans ta chambre, fais-toi oublier… »
Et, inversement, si vous avez eu une enfance remarquable, distillez tout le bonheur que vous en aviez retiré naguère.
Car tout le monde a à « apprendre des autres », vous comme vos proches …qui l’étaient un peu moins ces derniers temps !
En vrac…
Vos gamins vont pouvoir parler de leurs difficultés relationnelles, scolaires.
Ce sera le moment idéal de les entendre en parler et essayer de les debriefer, leur apporter ce soutien qu’ils attendent peut-être depuis des lustres…
Comme pas mal de choses vont de passer via l’ordinateur, c’est aussi le moment de les sensibiliser aux spams, à identifier les #piègeàkon
, de peaufiner les sauvegardes, échanger sur les pratiques des traitements de texte, voire faire les devoirs avec eux… et se marrer !
Vous ne connaissez pas la réponse à la question du devoir ? Cherchez avec eux, peaufinez une réponse commune, acceptez qu’ils en sachent plus sur tel ou tel domaine.
Apprenez de leur part : votre capacité d’écoute, le fait de reconnaître que sur tel plan vous êtes en friche n’est pas une faiblesse, bien au contraire.
Essayez d’établir une hiérarchie horizontale et non verticale : apprenez de ceux qui savent dans chaque domaine.
Si votre fille (ou votre fils) est plus costaud dans un domaine précis (informatique, maths, langue étrangère…), écoutez la (…et soyez fier !) ; si votre fils (ou votre fille) vous apprend une astuce sur tel façon de monter calmement un meuble, écoutez le et suivez ses recommandations !
C’est aussi le moment de se poser et faire passer les consignes d’hygiène contre le coronavirus, mais aussi, tiens, de se remettre à cuisiner ensemble…!
Oui, couper les oignons, guider ses doigts pour éviter de s’en trancher un (!!), déguster ensuite le repas fait ensemble…
Sinon, attaquer ou finir un livre, c’est pas mal non plus (la librairie est à portée de clic, fichiers ePub). Ou de faire un peu de sport à la maison…!
Mais on peut faire plus pratique…
Réparer la chasse d’eau, poser les étagères qui attendent depuis deux mois, remplacer l’ampoule dans le couloir, réorganiser la bibliothèque ou la chambre de l’aîné, changer la disposition du salon pour y vivre tous sans se marcher dessus, etc.
Dans tous les cas, trouver également des moments où on peut s’isoler …car vivre les uns sur les autres tout le temps peut virer à la catastrophe !
Bref, dédramatisez, prenez du recul !
On s’en sort mieux tous ensemble en se parlant (sans élever la voix…) et en associant nos énergies.
Pour finir, les conseils du petit dernier ne sont pas dénués de sens : souvenez-vous de votre propre enfance et de vos parents qui ne vous écoutaient pas…
Bref, à vous de rendre cette période idyllique ou de la transformer en enfer par votre entêtement à vouloir rester le chef.
Seule une dynamique commune et une chouette complicité peut transformer cette période en un moment unique dont vous vous souviendrez.
Jouez collectif, acceptez d’apprendre de ceux qui vous entourent.
Et réciproquement !!
Allez, je vous laisse. Après avoir débarrassé le lave-vaisselle ce matin, mis la table et préparé le petit déjeuner, écrit cette chronique, il est temps d’aller faire quelques courses au marché avec ma tribu… ou juste marcher sur la colline en face…
Ce billet inaugure une très courte (!) série d’articulets (…à publication aléatoire, faut pas charrier…!) sur des apps peu médiatisées et citées naguère furtivement dans urbanbike | En voyage | Sac à dos et iPhone. Je n’évoque que des celles que j’utilise…!
D’abord, je souhaite à tous les lecteurs d’avoir la possibilité de voyager et de s’inscrire pour une période assez longue dans un même territoire, histoire de rayonner, revenir plusieurs fois dans les mêmes lieux avec un regard différent, sous une autre lumière. Nos écrans nous permettent de nous balader en allégeant nos sacs, voire de voyager léger avec un seul écran à tout faire !
Depuis le début de l’année, c’est essentiellement un simple iPhone 7+ qui m’accompagne au quotidien, mon iPad Pro restant dans notre hébergement sauf pour les déplacements de quelques jours.
Je ne vais pas revenir sur les qualités photographiques du iPhone 7+ (…dépassées par les “n” générations suivantes) ni sur l’aspect carnet de notes de cet écran. Je veux revenir sur son usage comme possible substitut aux boules Quies même si ces dernières restent des compagnes permanentes indispensables dans les poches de ma fille !

Néanmoins, j’ai l’occasion de lui faire découvrir myNoise lors de notre dernière escapade. Application qu’elle a installée sur son propre iPad.
Explications…
…des situations que vous avez certainement rencontré…
- le café non décaféiné (…mais servi comme tel par le gars au comptoir qui n’avait pas envie de s’emmerder) avalé le midi et qui continue à faire effet à trois heures du matin. Comment arriver à s’endormir néanmoins sans réveiller ceux qui partagent votre hébergement ?
- la chambre d’hôtel séparée des autres par une cloison bien trop mince pour contenir les ronflements de vos voisins, cycle sonore qui devient très rapidement une nuisance !
- l’hébergement qui ouvre directement sur la rue, la fenêtre de la chambre qui donne sur une rue animée (…comme ici, en Espagne, dans une ville étudiante et festive comme Salamanca…!). Bref, comment échapper à cette joyeuse animation alors que vous avez besoin vital de dormir !
- le voyage en train avec des familles …expansives, voire sans gène, les gamins en bas âge dont les parents n’arrivent pas à contenir les pleurs et les cris, etc. Comment ne pas finir dans la rubrique faits divers !
- ou simplement envie d’écouter au calme un podcast passionnant sans demander à votre tribu de cesser de discuter !
Je voyage avec un Bose Quietcontrol 30 sans fil, casque qui vieillit bien …même si certaines parties se décollent légèrement.
Si d’aventure mon iPad Pro est à portée de main, ce même casque fonctionne en parallèle. En gros, mes deux écrans sont reliés à ce Bose …qui n’en est pas une !
Une fois connecté à ce périphérique, soit je lance Castro pour me passer un fichier préalablement stocké (j’anticipe toujours le pire, à savoir l’absence de réseau, habitudes liées aux conditions rencontrées sur les îles bretonnes) ; soit je démarre myNoise.
Ce dispositif me permet de me soustraire efficacement de l’environnement sonore dans lequel je me situe et donc d’écrire, écouter une émission ou lire.
Mais, quand on est épuisé et empêché de dormir (voir plus haut !), je laisse l’app myNoise fonctionner en continu (elle dispose d’un timmer néanmoins) s’autant plus si mon iPhone est resté en charge, l’autonomie du Bose Quietcontrol 30 sans fil étant, elle, importante.
Note : la consommation est ridicule si le casque et l’écran sont peu éloignés.
Bien entendu, il faut faire un minimum gaffe même avec un casque sans fil. Mais cette absence de câblerie rend l’opération confortable, à condition de ne pas être, soi-même, agité !
Et du coup, je dors assez vite malgré les nuisances sonores !
Quelle source sonore employer ?
myNoise dispose d’une confortable bibliothèque d’ambiances sonores !

Vous pouvez les acquérir séparément après les avoir testées individuellement. Ou opter pour un achat à vie de toutes les productions existantes et à venir (ce qui ne vous empêchera pas de soutenir l’éditeur en lui versant un Tip pour le remercier par la suite).

- Bien entendu, vous avez des icônes pour vous indiquer à quel type d’ambiance vous avez affaire… Et surtout la possibilité de réorganiser votre liste de sons, de favoris. Voire supprimer les ambiances chargées par erreur…
Il y a plusieurs types d’ambiances, des Noise Blocker pour carrément se substituer aux sons extérieurs (je pense à cargo engine room).
Mais également d’autres bien plus naturelles comme unreal ocean qui vont donne l’impression (sonore !) de vous placer au bord d’une plage avec un léger ressac.
Chaque ambiance sonore possède des caractéristiques qui s’adapteront — ou non — à vos besoins. Utilisez la pré écoute pour effectuer une première sélection. Vous comprendrez vite pourquoi j’ai opté pour l’option la plus généreuse ! Difficile de choisir !

- Notez que les indications sont différentes selon les ambiances… Les créateurs de ces ambiances doivent bien rigoler…


J’aime bien les pistes qui proposent tout simplement le son de la pluie comme tin roof rain ou rain noise. Ou encore calm lake ou northern forest, ambiances que j’emploie quand j’écris.
Mais il y a également des ambiances très rythmées (african trance ou marimbas) qui peuvent vous booster si vous êtes dans un effort (marche, course ou …courses…?!).

Enfin, n’oubliez pas que par défaut, ces ambiances sont réglées par …défaut et que vous pouvez les modifier (…chacune propose un registre de choix différents) pour opter pour le rythme idéal à votre situation (d’autant que vous pouvez enregistrer os modifications pour les retrouver — avec la date de la modification — quand nécessaire !).
…Si vous avez besoin de conserver l’animation visible (…qui prend en compte les infos précédentes), vous pouvez également intervenir et amplifier ou réduire ce rendu graphique.
Toutes ces options de modification de rythme sont intéressantes mais, bien souvent, les choix effectués par les développeurs me semblent les plus adaptés.
Je rappelle que vous pouvez mixer deux sources sonores et même conserver l’ambiance en cours sous une autre source sonore, sous un podcast écouté dans Castro par exemple !

Enfin, vous pouvez créer votre propre Noise Blocker si besoin ! Si le cri du bambin à deux sièges dans le TGV est trop intense par exemple…!
C’est tout pour aujourd’hui…!
Truisme : on se balade tous pratiquement avec un téléphone portable et ce dernier nous permet d’accéder aisément à nos courriels, la météo de la semaine, mais aussi à notre banque en ligne, etc.
Que l’on soit chez soi ou à l’extérieur, qui nous assure que notre trame de données n’est pas analysée à des fins qui nous échappent ?! Bref, nos données sont quelque peu… exposées à l’air libre en utilisant du Wifi gratuit et pas sécurisé…
C’est pourquoi il n’est pas inintéressant (euphémisme…!) de faire le choix, dans la plupart des circonstances (toutes…!), de sécuriser la connexion entre son mobile et le site consulté.
De mettre en place une sorte de tunnel virtuel qui sera moins exposé aux regards obliques…! Cette protection a un coût.
Pour ma part, même si cela peut sembler étrange, j’emploie deux dispositifs. Simultanément.
- 1.1.1.1: Faster Internet qui fait passer toutes mes requêtes par un DNS précis (pas celui de Google). Là, c’est un service gratuit.
- VPN Rapide et illimité NordVPN pour choisir sur quelle partie de la planète où mon tunnel sécurisé finit, sachant que ce tunnel démarre de …mon mobile ! Par contre, ce service — qui permet de choisir un VPN — n’est pas gratuit.
Le choix du pays d’arrivée compte énormément car, sinon, pas de connexion à ARTE depuis l’Espagne !
Mon forfait NordVPN a une durée de trois ans et me permet de sécuriser jusqu’à six écrans simultanément avec le même Login et mot de passe.
Ici, en Espagne, nos trois iPhones sont sécurisés ainsi que nos trois iPads. Bien entendu je rêve d’une version étendu chez NordVPN, une sorte de mode tribu qui me permettrait de sécuriser le double d’écrans.
La solution la plus simple est de déconnecter une machine non utilisée temporairement et se reconnecter depuis un autre écran. Ou de reprendre un second forfait avec un nouvel identifiant.
À noter que le support via Twitter de @NordVPN se fait en français, ce qui est fort agréable. J’ai expérimenté cela il y a 10 jours et réponses pratiques immédiates en cours de nuit.
Comment ça marche !

Dans la fenêtre des réglages, il y a une option VPN. Un appui permet de voir quels services sont connectés.

Sur le coté gauche, vous pouvez constater que je connecté sur un VPN espagnol. Si je veux me connecter à un VPN en France, il me suffit de cliquer dans la carte, choisir ma nouvelle zone géographique puis appuyer le bouton Quick Connect…

Une autre option consiste à remontrer temporairement la zone d’informations en dessous de Quick Connect puis de parcourir son long contenu jusqu’au pays souhaité (ou au type de serveur, etc). À noter que les dernières versions de NordVPN proposent deux options, un Kill Switch qui nous déconnecte d’internet en cas de connexion serveur perdue. Et un Cybersec pour bloquer les bouts de code malveillants.

Bref, il est facile de basculer aisément vers un serveur situé en France pour activer une émission en streaming (ARTE, etc.). Notez que les widgets de ces deux applications vous permettent de suivre l’état de votre connexion. Une sorte de météo de votre connexion sur le net…
Si vous commencez à ressentir des lenteurs, n’hésitez pas à changer de serveur VPN …même s’il est situé dans la même zone géographique…
Une dernière option est d’opter pour un VPN encore plus sécurisé, celui de ProtonVPN - Fast & Secure VPN propose (en gros) un relais intermédiaire. Cette Rolls a un coût et convient à des professions très exposées.
Pour plus d’infos sur l’iPhone en voyage, jetez un œil sur un précédent billet, nommé… urbanbike | En voyage | Sac à dos et iPhone
Après la machine à écrire, les carnets de note puis l’ordinateur, portable ou non, les scénaristes disposent depuis quelques années de deux nouveaux écrans pour coucher scènes… épiques et répliques assassines : l’iPad (…oui, on peut employer un iPad pour travailler même si cela continue à en étonner certains)…
Mais aussi l’iPhone.
Pour ma part, depuis l’arrivée d’une taille d’écran plus vaste gentiment moquée ci et là, l’iPhone est devenu ma machine à écrire : je m’en suis expliqué dans ce billet, urbanbike | Usages | En passant, pourquoi mon iPhone est devenu ma machine à écrire…!.
L’écriture de scénarios répond à des codes très précis car il n’y a pas que les dialogues des divers protagonistes à travailler mais également préciser leurs attitudes, psychologie, expressions. Sans oublier les mouvements de caméra à indiquer. Et conserver via des ruptures ou un rythme, un style constant, maintenir l’attention du spectateur, construire les rebondissements indispensables pour lui faire passer l’envie d’aller voir ailleurs…!
Des outils disponibles sur Mac mais pas que…!
Sous macOS, vous pouvez employer Highland, Final Draft, Celtx Script, Loglineou… Slugline…
Depuis une semaine, en plus de Scripts Pro ou Editorial (si, si…!), vous pouvez tester Slugline, les habitués de la version macOS vont retrouver leurs habitudes…
Format Fountain
Comme Highland et quelques autres, Slugline emploie l’équivalent du balisage Markdown dédié aux scénaristes, Fountain. Ce balisage s’apprend vite, peut s’employer dès lors dans n’importe quel traitement de texte qui enregistre au format texte mais il s’avère plus rationnel d’employer un outil dédié (ou orienté) pour l’affichage du contenu selon les codes en vigueur dans la profession.
Slugline propose également les fameuses notes qui restent à la seule discrétion du rédacteur (…ne seront pas exportées dans le document final) et, tout aussi indispensable, les morceaux de dialogues ou des suggestions d’action qui seront caviardés à l’export mais conservés tels dans le fichier de travail…

Slugline permet de saisir tranquillement (à gauche) et de produire le document formaté standard (à droite)…

Pour cela, une barre additionnelle avec des balises Fountain mais également du Markdown…

Des préférences assez subtiles à piocher…
Dont une que je signale après avoir fait mes copies d’écran, la possibilité de décocher le caractère Cont’d qui vient parfois mettre le souk dans la sortie formatée s’il y a des notes balisées ainsi [[note]]
dans le flot… (cf. La première copie d’écran, vue de droite)…

La prévisualisation affiche ce qui peut être exporté en PDF ou simplement imprimé… Du coup, je suis parti en vrille pour tester ce produit, ce que reflète cette dernière copie d’écran…!
Oui, à l’usage, quelques dysfonctionnements mais, vu la qualité de la version macOS, cela sera corrigé vite et cela n’empêche nullement de mettre les pouces ou les doigts pour se lancer dans l’écriture sous iOS…!
Rappel utile : vos textes peuvent rester sur l’iPhone (ou l’iPad) ou être synchronisées entre iOS et macOS via iCloud ou DropBox.
Au final, j’apprécie cette première version sobre, élégante, efficace… Et vais expédier au développeur quelques remarques pour une version prochaine dont lui demander l’accès à une liste des personnages liée à chaque fichier de travail…
À suivre…!