Pour ma part, lire un ouvrage m’incite fréquemment à recopier un extrait qui m’amuse ou m’informe. Avec le papier, je me refusais à crayonner même si j’ai du le faire (si, si…!) sur de rares ouvrages techniques.
Mais depuis que je suis passé au PDF puis à l’ePub, je n’ai plus ce souci. Pour le PDF, un simple copier coller de la sélection de texte.
Pour le ePub, j’ai vite déchanté en découvrant la limite en nombre de signes dans Books, limite qui a un peu évoluée mais peu pratique (euphémisme) à mettre en œuvre.
Avec un lecteur de fichiers ePub débarrassés de leur DRM, ça change la donne pour se construire des fiches de lecture pratiques. Et, surtout, l’usage de Marvin 3.
Pour en savoir plus, relire ce long et fastidieux billet : urbanbike | Lire sur Marvin 3 sous iOS
Si ma fille utilise un simple sélection déplacement en mode SplitView de la citation entre Marvin et Drafts, j’étais plus adepte de l’envoi d’une sélection de l’ouvrage dans Drafts mais via un export avec empilement des citations au fil de ma lecture en mode Append.
Dispositif déjà évoqué ici : urbanbike | Usages | Append sur Drafts ou lister dans Copied ?
Et puis Greg nous a proposé ceci dans Drafts : HTML > Markdown | Drafts Action Directory, une action qui n’a rien à voir avec la choucroute… a priori.
Sauf que elle a changé ma façon de préparer mes fiches de lecture : je stabilote l’ouvrage, de A à Z puis, à la fin de la lecture, je m’envoie le tout en une seule opération !
Illustration avec des copies d’écran
Sans revenir sur les options Append ou drag and drop, il y a trois voies supplémentaires pour récupérer globalement nos annotations depuis Marvin 3 !

Ici, je pars de l’épatant ouvrage signé par Sylvie Claval et Claude Duneton, histoire d’illustrer mon propos. Quand vous êtes sur une page en cours de lecture, les trois voies sont au dessus du texte.

Empruntons les deux premières. Elles passent nécessairement par l’accès au sommaire… Mais, troublant, il faut immédiatement regarder en bas de page pour accéder à l’un des quatre onglets disponibles…
L’onglet annotations est en bas, le sélectionner puis toucher en haut…

Désormais vous avez accès à deux options clés :
La première permet d’échanger les annotations prises avec une autre version de Marvin (pour ma part avec mon iPad !)
AirDrop est une fonction fabuleuse
La seconde permet un export dans quatre formats dont le HTML sur lequel je vais revenir par la suite.

On pourrait s’arrêter ici et montrer de suite le script annoncé au début de ce billet. Sauf que non. Marvin offre une troisième voie qui peut intéresser ceux qui utilisent le surligneur en jouant sur les couleurs disponibles.
Retour à un page courante et accès direct à l’icône située en haut à droite…

Via ce panneau, vous avez accès à plein d’options dont Text-to-speech si vous souhaiterez transformer votre ePub en audio livre. En bas, vous retrouver une option Show journal and annotations qui ressemble à ce que l’on a déjà vu. Sauf que non.

Je vous fais grâce des options dispo pour ne retenir que le filtre par couleur de vos sur lignages. Si vous ne faites rien, ce sont toutes les couleurs qui seront exportées.
Reste à descendre un peu pour trouver un bouton Export…

Avec une option supplémentaire. Validez HTML…

Toutes les annotations sont exportées. Dans cet exemple, je les expédie vers Drafts. Vous pouvez remarquer que Marvin a écrit proprement le code HTML…

Reste plus qu’à activer le script et à prévisualiser le rendu ! Drafts ne visualise que le début et vous demande de valider l’option pour finaliser le traitement :

Copier le texte en markdown, replacer le code HTML ou créer une nouvelle note ? Pour ma part, c’est la dernière option que je sélectionne. Drafts termine alors le travail et m’affiche ma fiche de lecture en mode antechronologique, avec l’horodateur et même la couleur de mon surlignage.
Voilà pourquoi j’aime tant Drafts que Marvin 3.
C’est tout !
Avertissement : cela fait un bout de temps que son éditeur n’a pas proposé de mise à jour et cela me chiffonne un poil. Pour autant, je n’ai pas trouvé de solution alternative plus élégante et, surtout, aussi satisfaisante.
Dès lors, je reste fidèle à Marvin, troisième du nom !
Bien entendu, il y a l’application, Apple Books livrée avec iOS et qui sert également de boutique en ligne pour acquérir des Livres au format ePub. Je l’utilise très régulièrement pour acquérir des ouvrages.
Elle fonctionne bien, l’interface est élégante mais… tous les ePubs achetés sont livrés avec ce format DRM (…pourquoi pas mais renseignez-vous un peu sur cette protection), vite pénible quand on a besoin de compiler des données, citations pour un travail universitaire, l’export de ces derniers est limité …même si l’on peut, avec un peu de méthode, d’abnégation et de savoir-faire rassembler plusieurs fragments pour un produire un plus long.
Sauf que …non.
Du coup, il est nécessaire de passer par d’autres distributeurs qui vous proposent des ePubs sans DRM.
Ou trouver le moyen de supprimer ces éléments pour reprendre le contrôle …de vos Livres.
Marvin 3
Je ne suis pas arrivé sur Marvin 3 par hasard. J’ai utilisé ces dernières années Marvin Classic (free edition) - eBook reader for epub, premier du nom ; puis la version payante de cette première mouture, Marvin Classic - eBook reader for epub.

- Marvin proposait d’emblée plusieurs ambiances…
Puis Gerty - eBook reader for epub, journal, notes, photos and maps avant de basculer à nouveau vers Marvin 3, mais nouvelle version.
Note intéressante : Marvin est devenu gratuit et vous avez également accès à deux sources d’information :
Appstafarian | Marvin | SxS | Gerty | Sift
Appstafarian (Posts tagged marvin)
Cette application (comme celles précitées du même éditeur) me permet aisément - à partir de ePubs “non DRM” - d’extraire aisément des sélections de texte de la taille que je souhaite et, surtout, de les exporter vers un outil markdown comme Drafts (…dans mon mode de fonctionnement avec sa fonction append qui permet d’ajouter dans un même fichier de nouvelles strates — ça pourrait être des citations, quelle bonne idée — mais cela peut être Ulysses ou Day One).
Si l’on retrouve une part des mêmes outils que sur Apple Books, dont le surlignement, Marvin propose une palanquée d’options. Ça va de la personnalisation des couleurs au choix de la typo (des fichiers au format .otf ou .ttf et à glisser directement dans le dossier contenant tous vos livres numériques, simple…!) en passant par les réglages des entêtes, des fonctions de tri par titres ou auteurs, tri sur un catalogue donné ou des tags, se créer des catalogues thématiques (histoire de regrouper les livres de science-fiction ou les polars ensemble, etc.) ou se doter d’un fourre-tout qui comprend tous les livres en cours, des synchronisations, voire des échanges de notes et surlignages si vous utilisez parallèlement Marvin sur iPad et iPhone.
Vive le confinement…!
Utilisant cette application quotidiennement sans réellement l’explorer, je n’avais pas creusé plus avant dans ses innombrables fonctionnalités. D’ailleurs, nombre d’entre elles m’échappent encore (et je les laisse courir !).
Néanmoins, j’ai révisé mes typos, créé des catégories, exploré un peu plus les actions disponibles, repensé grossièrement les thèmes, réduit certains menus. En effet, pourquoi laisser les options d’affichage présentes sur l’iPad quand, d’expérience, un affichage répond (…selon moi) à mes attentes en toutes circonstances. Et acheté le pack de thèmes pour soutenir l’éditeur…
À l’issue de cette exploration un poil plus poussée, je n’ai pas trouvé d’application plus performante → pour mon usage → mais vous l’aviez compris !
Bien entendu, je n’utilise que 25% de Marvin. Et que la partie Livres et non la partie bande dessinée, etc.
Bref, gardez-vous bien de prendre pour argent content les quelques informations de ce billet, tournez-vous vers des sites alimentés par de vrais journalistes.
Je reconnais que la prise en main des options (nombreuses !) nécessite du temps et d’expérimenter calmement nombre de cas de figure : c’est particulièrement vrai pour la typo (…celles proposées sont excellentes…) mais j’avais envie de tester des options plus adaptées à mes yeux fatigués, des polices moins esthétiques ou classiques mais plus proches de celles que j’emploie dans mes traitements de texte. Pour finir, j’ai adoptée une typo de codage.
Hormis cela, Marvin s’avère, à l’arrivée, un sacré outil pour un universitaire ou un lecteur un peu maniaque.
Néanmoins, je ne le recommande pas si votre seule action est de lire sans prendre de notes. Et essentiellement si l’emploi de DRM ne vous agace pas plus que ça. En ce cas, iBook suffit à votre bonheur.
Inversement, si vous devez accumuler des notes, du matériel pour un travail, il est clair que Marvin + des livres sans DRM restent le meilleur duo pour travailler sans limitation. Il me permet ainsi de mémoriser et partager quelques extraits significatifs d’un orage, extraits que je peux exporter aisément dans Drafts.
Bref, si vous possédez déjà Marvin, profitez du confinement pour le parcourir à nouveau du Sol au plafond, quitte à changer quelques habitudes, perdre un peu de temps à adapter les options, perte de temps rapidement comblée ! Cette app supporte x-callback-url, ce qui autorise des combinaisons vers nombre de produits. Vers Tweetbot, Twitterrific, Drafts et bien d’autres.
Et sur iPad, permet de gérer les marges (indispensable sur un grand iPad pour conserver une longueur de ligne supportable), l’affichage sur plusieurs colonnes, les rappels (nombre de page à lire, heure…) informatifs en en-tête ou en pied, etc.
Pour finir, certaines options ne fonctionnent plus sous iOS 13 comme la possibilité de faire une copie d’écran via l’application, option inutile vu la simplicité pour la réaliser désormais la dernière version d’iOS. Bon ! Et alors ?!
Quelques illustrations en vrac…
Pour fournir quelques pistes, quelques copies d’écran complémentaires et dans le désordre. Tel que j’étais parti, je partais dans un mini manuel d’utilisation !

- Sélection de quelques livres en cours de lecture dans un catalogue nommé par mes soins en cours (original, non…?!). Des livres achetés via iBooks (ou autre) et débarrassés de leurs DRM.

- Et donc créer autant de collections que souhaité… Mais rentrons plus avant dans l’application…

- L’application est farcie d’options …que je vous laisse le soin de découvrir…

- Dont l’affichage des couvertures (avec ou sans infos, quelle taille. Il existe une option (de mémoire) pour afficher des angles arrondis. Pour ma part, ancien graphiste de livres, j’aime afficher la couverture. Pour info, le pourcentage indiquant ce qui reste à lire dépend juste de la page que vous avez laissé ouverte…!

- Affichage d’une portion de couverture. Pas fan, mais c’est l’une des nombreuses options…

- Comme dans Gerty - eBook reader for epub, journal, notes, photos and maps du même éditeur, toutes les parties surlignées sont accessibles et éditables. Pour ma part, je préfère exporter vers Drafts sur le moment mais chacun sa stratégie de mémorisation. Deux lignes visibles ici pour chaque extrait, ce dernier pouvant être de la taille souhaitée, ça va sans dire…

- Plus votre bibliothèque grossit, plus il devient nécessaire de créer des catégories pour naviguer, des User Collections. Elles ne sont pas synchronisables entre deux écrans (sur l’iPhone, je n’en ai qu’une seule à l’inverse de mon organisation sur iPad)

- Que ce soit sur une collection ou sur l’ensemble de la bibliothèque, les options de tri sont bien foutues…

- Sans rentrer dans le détail, dès que vous sélectionnez un extrait, vous pouvez organiser des actions…


- Mais à vous de choisir celles qui vous intéressent…

- Pour ma part, mes besoins sont de partager ou compiler…


- Dans la série des options sympas, un appui sur le bord droit de l’écran permet de changer de page …tout en laissant en gris la fin de la page que vous venez de quitter (copie d’écran prise au vol…!). Intérêt : avoir un repère pour savoir d’où l’on repart.

- Pratique : une sélection de texte déjà surlignée peut facilement changer de couleur, être commentée en note, partagée ou supprimée…

- Code couleur basique mais efficace…

- Bref, vous pouvez jouer sur ces surlignements…

- Modifier l’ambiance de fond pour la lecture (couleur de texte, couleurs des liens et appels de notes, couleur de fond de page)

- Autre point intéressant, la synchronisation des notes de lecture entre deux écrans. Il faut parfois relancer Marvin, pour se rendre compte que cela a été fait. Mais pratique…

- Bien entendu, vous disposez d’une recherche puissante…

- Et, au clavier, c’est encore plus … « sioux »…! La liste d’options est très étendue… Bon, je reviens sur quelques autres points pratiques…

- J’évoquais plus haut la possibilité d’importer ses propres typos…

- À calibrer selon les graisses et selon les écrans… Mais un regular peut être substitué par un Light, un Bold par un SemiBold… À chacun de construire sa liseuse idéale.

- Les options de base sont maintenues (on peut se planter sans peur dans ses choix typographiques…!)

- Les combinaisons personnelles étant à part…

- idem pour les ambiances de lecture avec des choix prédéfinis (le combo… couleur de texte, couleurs des liens et appels de notes, couleur de fond de page) que l’on peut rappeler…!

- Un tour dans le sommaire permet également (en pied d’écran) de revenir aux annotations et autres…

- Vous pouvez justifier le texte, jouer de la césure automatique… Pour ma part, sur une typo où toutes les lettres ont le même empatement, je n’emploie pas…! Fer à gauche et hop…!

- Sur iPad, selon l’orientation, opter pour deux colonnes n’est pas désagréable…

En conclusion
En rédigeant en mode dilettante ce billet tout en continuant à lire, j’ai trouvé plein de raisons supplémentaires de rester sur Marvin 3 ! Qui est gratuit désormais si j’ai bien compris…
Sans oublier que lire peut se faire dans un environnement sonore choisi ou, carrément, demander à Marvin et iOS de vous lire le texte.
À vous de jouer ! Chaudement recommandée mais à vos risques et périls !
Il sera temps de vous offrir sa version complémentaire si besoin est, Marvin SxS – eBooks and comics. Pour ma part, je n’en ai pas l’usage mais c’est indispensable de rappeler son existence.
[Edit] Comme me le fait remarquer mon ami Iago, professeur de Philosophie à Salamanca, il y a un coût de 5,49 € à régler pour débloquer entièrement Marvin, ce que j’avais fait naguère immédiatement…
Un récent billet touche à tout sur urbanbike — urbanbike | Lecture de livres au format ePub …avec dictionnaire sous iOS — a attiré l’attention d’une amie et j’ai reçu une demande hier soir pour revenir sur le motif mais sans me disperser…!
Du coup, j’ai commis ce matin quelques copies d’écran en démarrant des Préférences de l’iPhone et en tachant d’indiquer les points indispensables de Accessibilité à prendre en compte …avant de poursuivre dans Livres (Books) pour répondre succinctement à cette option bien pratique de faire lire son iPhone ou iPad.
…pour des raisons pratiques, j’ai opté pour des copies d’écran sur mon iPhone, plus compactes en taille.
Et ajouté quelques éléments par dessus pour indiquer où agir…

Options d’Accessibilité
Voilà un pan entier de votre iPhone qui généralement vous échappe et qui mérite une exploration.
Dans le cas de la personne qui m’a contactée, on a sensiblement les mêmes soucis, celui de la fatigue oculaire due à notre âge.
Bref, une fois dans Accessibilité et sa liste d’options, se rendre dans un second panneau nommé Contenu énoncé.

Vérifiez si les options qui sont cochées sur la copie d’écran sont identiques dans votre configuration… puis rendez-vous dans Voix qui est l’autre pan clé de ce billet.

Car, tant qu’à écouter nos livres être lus par nos écrans, autant que cela le soit avec une voix agréable et avec les bonnes intonations.
Pour l’anglais (qui sert d’exemple), chaque territoire sur cette planète a des accents spécifiques et c’est à vous d’opter pour tel ou tel.

Choisissez — de préférence — des voix généreuses et subtiles, des versions premium.

Souvenez-vous vous vous pouvez tester chaque voix sans quitter ce panneau et ralentir ou accélérer le débit de la voix synthétique.
Ensuite ?
Dans Livres, un balayage à deux doigts écartés (ça se travaille !!) pour lancer le dispositif.

Bon, ici, je change de langue vu que je lis/écoute l’excellent Breviario de historia de Espagña des soeurs Lara (Maria y Laura Lara), ouvrage chaudement recommandé par ma fille…

Au bout de quelques secondes, la fenêtre s’estompe…

…mais vous pouvez retrouver un accès en haut à gauche de votre écran, l’afficher a nouveau, etc.

Ensuite ? À vous d’expérimenter, relancer, recommencer !
À la fin de chaque chapitre, le dispositif peut s’interrompre.
Si vous avez installé plusieurs idiomes, la voix synthétique peut changer en fonction de la langue.
Dernier point, ça fonctionne aussi dans Safari, pratique pour se faire lire son journal du jour ou une page web !
Rappel : Si Apple Books, l’app d’Apple, possède de nombreuses qualités dont l’achat immédiat de livres au format ePub, elle reste liée des DRM et restreint drastiquement la possibilité d’effectuer des copies de longs paragraphes pour gérer des notes de lecture, voire citer des passages d’un ouvrage. Bref, en vertu de la demande des éditeurs, ces DRM gênent la collecte de notes pour un universitaire ou un simple lecteur passionné…
Or j’aime bien stabiloter ce que je lis pour, accessoirement, retrouver un passage en particulier puis l’exporter dans Drafts…
C’est pourquoi je reste fidèle à Marvin depuis des années, et plus encore, à la version 3 qui est remarquable.
En revanche, cette application demande à n’employer que des ePubs sans DRM. Mais là n’est pas le sujet…
Je me suis égaré comme d’habitude. Retour au sujet de ce bref billet…
Dictionnaires ?
Ils sont déjà prêts à charger dans vos écrans sous iOS…

Depuis les Préférences, chargez les dictionnaires nécessaires à vos besoins en plus de celui d’Apple…

…Dictionnaire(s) que vous pouvez interroger depuis Apple Books…

Sympa de découvrir au passage le terme dans d’autres langues… Ou rechercher dans le Web…!
Sous Marvin, j’emploie deux autres dispositifs liés à des applications que j’apprécie.
Pour commencer, le Dictionnaire de français TLFi remis à jour récemment.

Une sélection d’un mot permet d’appeler cet outil (…à condition d’avoir une connexion internet efficace).


Sinon j’emploie Reverso Context Traduction…


Il suffit de chercher la langue souhaitée et hop…

Cela me permet d’avoir le sens d’un mot via plusieurs exemples, contextes…

C’est tout !
Avertissement : ce qui suit prolonge un récent billet voyager avec un iPhone (…même si ce qui suit fonctionne également sur iPad).
J’aime lire en voyage mais, certains soirs, mes yeux finissent par se fermer seuls après une journée à galoper ci et là ! Et je n’ai pas toujours le goût de rédiger des notes devant un écran.
Du coup, je lance un podcast récupéré automatiquement par Castro Podcast Player ou sélectionné via l’application Radio France - podcasts, infos.
Castro enchaîne les contenus là où Radio-France me demande de choisir un nouveau podcast à la fin de l’écoute du précédent.
Ces derniers mois, j’écoute …mes Livres
Ici, pas question de livres audio avec un récitant magnifique, prestigieux.
Non, juste l’usage de fonctions disponibles sous iOS, des options puissantes connues des personnes avec handicap, un domaine sur lequel Apple travaille depuis longtemps.
Il suffit de se rendre dans les préférences puis de chercher Accessibilité. Une section rarement explorée par les valides. Mais moi, qui balance entre deux âges comme le chante Brassens, j’apprécie désormais de fouiller dans cette épatante boîte à outils…
J’ouvre une parenthèse…
Pour replacer les choses dans le contexte, j’utilise depuis des années Marvin 3 qui possède la fonction Text-to-speech, bien pratique.


- Il est même possible de faire varier la vitesse de lecture…

Mais comme j’ai pas mal de livres dans l’application Apple Books (Livres) d’Apple, je ne suis posé quelques questions.
Dont …comment faire de même dans livres ?
Est-il possible de changer de voix ? \
Est-ce la même voix dans toutes les langues ? \
Voix féminine ou masculine, qualité des intonations, vitesse de lecture, etc.
Alors — au lieu de déraper comme d’habitude et pondre des tas de notes de bas de pages que personne ne lit — à l’aide de quelques captures d’écran et un minimum de texte, je partage avec vous, lecteur de passage, le fruit de ces explorations suite à mes questionnements…
Parenthèse fermée…
Contenu énoncé
Je reprends : se rendre dans les Préférences puis à Accessibilité…

Dans la liste des fonctionnalités d’accessibilité se trouve “Contenu énoncé”.

Pour démarrer, cochez simplement la première item de ce panneau, Énoncer la sélection. L’explication est clairement affichée sous la fonctionnalité,

Conservez le débit vocal à mi-chemin entre lièvre et tortue mais explorez également la fonctionnalité qui précède : Voix.

Pour chaque langue, une voix artificielle est disponible. Vous pouvez conserver ces réglages par défaut ou, par curiosité, explorer les options attachées à chaque langue. Et découvrir qu’il y a des voix féminines ou masculines, que ces voix peuvent être améliorées en qualité à vous chargez le fichier “premium” (…et si votre écran dispose d’une grande capacité de stockage). Mais aussi des voix “régionales”.
En Espagnol, j’ai chargé la voix de Paulina qui le prononce à la mexicaine, etc .
Aucun conseil à vous donner, c’est affaire d’oreille.

Ces réglages vous permettent déjà de faire lire une sélection de texte — ici dans Livres — par votre écran.
Énoncer le contenu de l’écran
Toujours dans le même panneau de Contenu énoncé, vous avez la fonctionnalité Énoncer le contenu de l’écran qui peut se cumuler avec les précédentes.

Cela vous permettra de faire lire la page de votre ouvrage dans Livres dès le début de ce qui est affiché…

…mais aussi dans Marvin, Safari (…ou Drafts, Ulysses, iA Writer) via un panneau de commande mobile.

Panneau qui va se réduire à une simple icône et se placer dans le coin haut à gauche. Et affichée à nouveau en totalité à la demande.

…pensez simplement à éviter de demander à faire défiler automatiquement le contenu de l’ouvrage dans Livres sous peine d’entendre ce dispositif lire le numéro des paragraphes (…j’opte pour un bug oublié qui devrait être corrigé un de ces quatre).
Bien entendu, cela ne remplace pas Guillaume Gallienne, c’est loin d’être parfait.
Mais le rendu sonore est satisfaisant quand je suis fatigué et cela me permet …soit de fermer les yeux, soit de suivre des yeux le texte dans une langue étrangère. Je n’évoque pas l’option de soulignement de la partie de texte lue, le surlignage, options à explorer si vous le souhaitez…
Et bien entendu, si le texte affiché est en espagnol, c’est Paulina en lieu et place de Thomas… Mais cela, vous l’aviez déjà compris…
Voilà, c’est tout !
Ne pouvant plus utiliser une app dédiée que j’employais naguère, j’en ai testé deux autres cet après-midi avant de n’en conserver qu’une…!
Il s’agit de MaBibliothèque qui est développé par Yoan Smit.

Pour l’instant, pas de limite en terme d’enregistrements (j’ai dépassé les 300 entrées) pour cette app gratuite et, mieux encore, qui permet de sauvegarder le fichier des données collectées vers DropBox ou Google Drive.

Le principe est simple : vous scannez le code barres de chaque livre et la fiche correspondante est récupérée sur internet.
C’est dans ce cas précis que l’on apprécie de trouver le code barres non loin de la tranche, ce qui permet de glisser à moitié le livre de la bibliothèque…

En l’absence de code barres, c’est l’ISBN qu’il faut rentrer à la main.
Si le livre (plus exactement son EAN ou ISBN) est déjà dans la base, cela est notifié…


Et, pour de vieux ouvrages, on peut créer la fiche et même ajouter la couverture photographiée depuis l’iPhone.
Dommage de ne pouvoir recadrer précisément l’image aux proportions du livre.

Du coup, les livres ainsi entrés dans cette base peuvent être triés, etc.

Si l’ergonomie peut s’améliorer (…pourquoi ne pas proposer que l’utilisateur choisisse un mode d’acquisition par défaut parmi les quatre proposés, quitte à en changer si besoin), j’ai pu rapidement scanner près de 150 livres en une heure et, parallèlement, sauvegarder la base constituée sur Dropbox.
Bref, à l’issu de mes premières heures d’utilisation, je suis agréablement surpris. L’autre surprise est que MaBibliothèque est gratuit.

J’attends que le développeur ajoute dans une prochaine version la possibilité de lui expédier un règlement avec plusieurs options de prix, ce serait le minimum.
J’aimerais un mode qui affiche les livres dans l’ordre de collecte, voire une date d’entrée.
Bref, si vous devez déménager, échanger votre catalogues de livres avec des membres de votre tribu ou juste éviter d’acquérir le même ouvrage car piégé par un changement de visuel de couverture, c’est pas mal du tout…!
Quelques secondes pour évoquer la nouvelle formule du Journal Le Monde déconnectée de l’app Le Monde, l’info en continu ou encore de La Matinale actu du Monde.
Intérêt ? Trois manières de lire le journal à son rythme.
Cette version kiosque est à privilégier sur iPad (…je préfère La Matinale sur l’iPhone). Néanmoins, ça fonctionne pas mal quand même sur iPhone et j’apprécie l’option téléchargement automatique et suppression automatique des numéros.
En copies d’écran…

- Comme nous sommes abonnés, je ne montre pas l’option de l’achat au numéro…

- La maquette apparait comme le journal papier (j’apprécie de conserver le chemin de fer du journal)… un appui… hop, l’article pleine page…

- Facile de partager une sélection de texte ou d’agrandir la typo…

- Si les suppléments du journal sont immédiatement chargés, ce n’est pas le cas du Magazine (…ce qui me va très bien). Qui lui reste sous la forme d’un visuel (donc inutile de chercher à récupérer un bout d’information)

- Bref, la grande nouveauté est ici : Téléchargement automatique (avec quelques sécurités, genre uniquement en Wifi) et gestion fine de l’archivage… Béatrice est sur 7 jours, moi deux, le reste de la tribu en mode lecture puis suppression (un jour)
Bon, question : Le Monde Archives, vous le nourrissez un de ces quatre ? On est fin 2017 et tout est bloqué mi-2016.
Lire urbanbike | Les archives du journal Le Monde sur iPad | 2…
Note de fin : Oui, j’avais écrit que le précédent billet était le dernier de l’année… rien n’est moins sûr, la preuve…!