Urbanbike

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Drafts + Stylus en place de Nebo sous iOS

Ça tourne sous iPhone, iPad et ça n’a pas besoin d’un Apple Pencil

dans dans mon bocal | écrire | régis | typo | usages | vieillir
par Jean-Christophe Courte

Préalable : je suis fasciné par la qualité de la reconnaissance de mon écriture effectuée par MyScript Nebo – Prise de note pour Apple Pencil. Je l’ai écrit quelques fois sur urbanbike. Mais plus au point de me fatiguer les yeux (…euphémisme) sur un fond trop lumineux (absence d’un mode Nuit).
Ensuite, même si je dispose d’un Apple Pencil, j’apprécie de pourvoir écrire avec un simple stylet qui n’a pas besoin d’être rechargé, qui peut tomber par terre sans que cela me donne des palpitations et, mieux, qui ne roule pas sur quelques mètres (bon, j’exagère !).

Certes, nous attendons tous une version 2 de MyScript Stylus - Handwriting Keyboard depuis (…je vais éviter de compter, préférant me souvenir que cette remarquable application est gratuite et qu’une nouvelle version payante serait même justifiée…).

Mais, à un moment, il faut cesser de passer d’un dispositif à un autre, écrire sans parsemer ses bouts de texte ci et là.

Mes vieux lecteurs savent déjà où je vais en venir, évoquer Drafts - Quickly Capture Notes, Share Anywhere!. Et ils ont raison, cette application me permettant de distribuer mes textes vers DropBox, Ulysses, Day One après avoir rédigé mes notes dans cet éditeur Markdown.

Bref, tant pis, je préfère une application plus rustique qui répond mieux à mes besoins que d’utiliser un Nebo de compétition ultra puissant mais auquel manque nombre d’elements de confort pour le vieux scribouilleur que je suis devenu !

Alors, en attendant une version plus confortable, voire une version 2 de Stylus, j’utilise cet attelage bricolé qui a le mérite d’être opérationnel et de ménager mes yeux fatigués par 35 années d’utilisation d’écrans divers et variés.

La seule solution serait de cesser temporairement d’en utiliser et d’aller marcher en regardant au loin !

En attendant que les développeurs ajoutent les options qui nous sont chères, c’est mon rustique Drafts qui fait le boulot avec son fond noir et le support complice de Stylus !

Ce billet est un ajout à celui d’hier, urbanbike | Vacances : reprendre le stylet, faire des lignes d’écriture…!

Rien à ajouter !

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Note de fin : Comme mes yeux sont fatigués, je m’interroge. Est-ce que cela me fatigue moins d’écrire à la main sur du papier que sur l’écran ? Le crayon délivre des “gris” et et ceci est reposant. Or, comme il n’existe pas d’application pour reconnaître mon écriture manuscrite à partir du papier, que les dispositifs OCR pour reconnaitre des caractères d’imprimerie sont assez légers, la seule alternative qui fonctionne en ce qui me concerne est alors de revenir au crayon / bloc de papier puis… dicter ! Dans Drafts…!

le 25/07/2017 à 09:45 | .(JavaScript must be enabled to view this email address) à Jean-Christophe Courte | #

Télétravail : 3 ans après…

Un retour d’expérience de Régis

dans bosser n’importe où | régis
par Regis Corbet

Ce n’est que depuis 3 ans que je télétravaille sur un rythme régulier, mais c’est un projet que j’avais depuis longtemps, une quinzaine d’années en fait, à peu près depuis l’arrivée du haut débit domestique. A cette époque le télétravail été réservé à certaines tranches de travailleurs, principalement les “ créatifs ” et plutôt des gens avec un statut d’indépendant.

Il se trouve que pour d’assez mauvaises raisons j’ai obtenu dans le cadre d’un statut dérogatoire le droit d’exercer la moitié de mon temps de travail à domicile, soit deux jours par semaine étant donné que j’ai par choix un emploi à temps partiel.

Au début

D’entrée, je me suis senti à l’aise avec cette nouvelle manière de travailler, il faut dire qu’exerçant une profession éloignée du cœur de métier de mon entreprise j’ai toujours, même à l’intérieur d’une équipe, eu l’habitude d’une relative autonomie. L’essentiel de mon activité se concentre sur de la production, et reste du temps est consacré à des réunions ou des activités sur site.

J’organise donc ma semaine en allouant des tâches nécessitant de la « tranquillité » (Rédaction, montage vidéo, infographie, retouche photo…) aux jours de télétravail, et celles nécessitant une présence physique dans les locaux de l’entreprise (réunions de création, prises de vues…).

Les remarques des collègues

Une des spécificités de ma situation, c’est que je suis le seul dans mon service à télétravailler. Cela entend parfois une incompréhension de la part de certains de mes collègues se caractérisant par des réflexions du genre « Tu ne travailles pas demain… je veux dire au bureau », « Ah, c’est vrai tu n’est pas au bureau le mardi… » je les remarque, mais à vrai dire ne m’en offusque pas vraiment car c’est le lot de toutes les personnes qui ont une différence marquée avec le reste du groupe auquel elles appartiennent.

J’ai aussi des « Ah oui le mercredi tu n’es pas là… » mais c’est une autre histoire, en tout cas cela prouve que le changement culturel est un sujet autant pour les collaborateurs que pour les organisations.

Et les réunions ?

Le quotidien de la vie dans une grande entreprise, ce sont les réunions. Si la plupart se déroulent lors de mon temps de présence dans les locaux de l’entreprise, je participe parfois à des réunions par téléphone, et je dois dire que c’est une expérience assez déstabilisante.

Si j’interviens, je n’ai quasi aucun retour (non-verbal) sur mes propos, et c’est une chose difficile que de développer une argumentation sans savoir en temps réel comment elle est reçue par les interlocuteurs.

Pour cette raison j’attends beaucoup de vraies solutions de visioconférence, ça m’obligera juste à avoir une chemise repassée ces jours là !

Mon coin boulot

Un des avantages d’habiter en très grande banlieue c’est de pouvoir disposer d’une bonne surface habitable. Cela me permet donc d’avoir un vrai bureau pour travailler, le luxe serait de disposer d’un local indépendant dans le jardin, on y viendra peut-être mais ce n’est pas encore d’actualité.

Pour effectuer mon travail j’utilise un ordinateur portable fourni par mon entreprise connecté à un grand écran et à clavier pour gagner en confort. Je n’ai pas besoin d’une grande table de travail car je n’utilise jamais de papier. Si quelqu’un me confie des notes, je les numérise immédiatement et je ne produits jamais d’écrits pour la bonne et simple raison que personne n’est en mesure de me relire, pas même moi.

Ainsi tout ce dont j’ai besoin se trouve toujours à l’intérieur de mon ordinateur, et ma configuration en double écran me permet d’afficher un document de travail plus des notes si besoin. J’ai une configuration strictement identique quand je suis dans les locaux de l’entreprise. Tablette et smartphone complètent la panoplie, me permettant de lire mes mails dans un fauteuil car étant donné le relatif inconfort de ma chaise de travail il m’arrive de m’installer ailleurs.

Une chaise de travail digne de ce nom c’est l’investissement que je dois me décider à faire, mais souvent c’est cher, ou moche, et parfois les deux.

La journée type

Mes journées de télétravail sont occupées par des tâches de production que j’essaie au maximum de planifier par séquences. Je commence très tôt, avec pour premier objectif de traiter les urgences et organiser la journée, après quoi il est l’heure d’aller déposer les enfants à l’école. À mon retour je me lance sur une de ces tâches de production.

La matinée est ponctuée par une pause café, dans une autre pièce de la maison ou si le temps le permet dans le jardin, et c’est reparti jusqu’à 12h30-13 heures. L’après-midi se déroule à peu près de la même manière, et en fin de journée je récupère les enfants à la garderie.

2 minutes de temps de transport pour aller et revenir lorsqu’on habite à 25 kilomètres de son lieu de travail en région parisienne, cela peut faire rêver des usagers du RER.

Les risques

Lorsqu’on est télétravailleur salarié, on a parfois le sentiment qu’une caméra nous espionne et que notre manageur tient une comptabilité précise de notre temps de travail.

On se prend à culpabiliser de prendre une pause café/toilettes ou passer un coup de fil perso alors que la même chose dans les locaux et au vu et au su de son équipe ne nous posera aucun problème. Je pense que comme beaucoup de salariés, je suis encore focalisé sur la notion de temps de travail hérité du mode dominant d’emploi « présentiel », alors que même dans le salariat c’est maintenant la réalisation de tâches qui est devenue l’unité de mesure. On est passé d’une obligation de moyens à une obligation de résultat.

Je pense que l’on ne prend pas assez en compte le risque psycho-social pour le télétravailleur. Sans bornes spatiales et temporelles comment identifier le moment où la charge devient insupportable ? À qui se confier quand on est seul, les travailleurs indépendants le savent bien et ce n’est pas la médecine du travail moribonde qui sera en mesure d’alerter.

Des kilos en plus

C’est évident, depuis que je télétravaille j’ai d’avantage de mal à rentrer dans mes vêtements. Les raisons en sont diverses : c’est d’abord la sédentarité caractéristique première de ce mode de travail, mais aussi j’avoue une mauvaise organisation.

Souvent entraîné dans une tâche, je laisse passer midi, et c’est que quand la faim se manifeste que je pense au repas. Bien évidement, comme lorsque la faim nous tenaille, on ne fait pas les choix nutritionnels et quantitatifs les plus adéquats.

En plus je travaille à pas plus de 10 mètres du placard où sont stockés les Granola. Bilan, 4 kilos pris en 3 ans.

Un élément indispensable pour la transformation digitale

Toutes les grandes entreprises n’ont de cesse de nous affirmer l’avancée de leur transformation digitale, mais qu’y a-t-il derrière cette formule ? Beaucoup croient que transférer sur des tablettes des informations autrefois diffusées sur papier va faire d’eux les champions digital… franchement je ne crois pas que ce soit là que je joue cette transformation, je pense même que ça se passe bien loin des outils et que ce sont de nouvelles organisations, de nouvelles manières d’appréhender le travail.

Le télétravail amène les organisations à repenser leur modes de fonctionnement, à donner d’avantage d’autonomie à chacun, et surtout à faire confiance. Ce n’est pas sans conséquences sur les organisations mêmes des entreprises dont les structures hiérarchiques devraient progressivement “ s’aplatir ”.

De même que le poids de l’organisation hiérarchique s’amoindrira, la contrainte géographique se fera moins sentir. De ces caractéristiques organisationnelles historiques les changements stratégiques supposaient jusqu’alors des réorganisations.

Avec le télétravail, je pense que ces big-bangs ne seront plus de mise, que les entreprises adopteront des fonctionnements protéiformes, la réorganisation deviendra en quelque sorte permanente.

En conclusion

Mon intuition a toujours été que le télétravail était fait pour moi, et les 3 années écoulées ne la démentent pas. Aujourd’hui je ne prendrais pas un autre poste qui ne soit partiellement ou totalement télétravaillé.

Le télétravail n’est très probablement qu’un premier bouleversement dans l’organisation du travail comme on la connaît aujourd’hui, pourquoi demain ne pourrait-on pas envisager de partager son temps entre plusieurs employeurs, plusieurs statuts, salarié le matin, indépendant l’après-midi… l’avenir sera ce que l’on voudra bien en faire.

le 12/01/2017 à 07:00 | .(JavaScript must be enabled to view this email address) à Regis Corbet | #

Reflex ou mirrorless : pourquoi choisir ?

Le photographe n'est pas une mule !

dans dans mon bocal | photo | régis | vieillir
par Regis Corbet

La photo doit être et rester un plaisir, et voyager avec des kilos de matériel nuit gravement à ce plaisir. Je me souviens d’un séjour en Corse où le sac photo affichait les 8 kilos sur la balance.

Au poids du sac s’ajoute chaque jour un peu plus, le poids des années, c’est la raison pour laquelle je me suis résolu, il y a quelques mois, à laisser mon reflex au placard, et lui préférer pour le voyage un appareil plus compact.

Une préférence pour les focales fixes me laissait le choix entre des compacts « premium » et les mirrorless. J’ai écarté la première option, car tous offrent des focales 35mm en équivalent plein format, ce qui n’est pas ma tasse de thé. Ce serait donc un mirrorless (un « sans miroir » pour Monsieur Toubon).

D’abord je pensais aux Fuji X, système terriblement séduisant, mais prix des optiques dissuasif. Les Canon M et Samsung NX… pas de viseur. Les Sony avaient beaucoup d’arguments sur le papier, mais là au contraire le charme n’opérait pas.

Finalement, sur le conseil d’un ami photographe, je me suis intéressé aux Olympus, et c’est au final le choix que j’ai retenu, pour leur compacité, un ticket d’entrée abordable, et un choix d’optiques de qualité accessible sans se ruiner. L’argument final étant que le choix d’un mirrorless APS-C (Sony ou Fuji), m’amènerait forcément un jour à devoir faire un choix entre les deux systèmes. Avec le micro 4/3 je choisis de ne pas avoir à choisir. Le grand écart entre la taille du capteur des micro 4/3, et celui des plein-formats (presque 4 fois plus grand), que j’utilise depuis un certain temps et que je compte bien continuer à utiliser, crée une différence nette entre les 2 systèmes.

Oui, mais me dirons certains, le micro 4/3 c’est une profondeur de champ beaucoup plus grande. Ce à quoi je réponds par un test très simple en photographiant la même scène avec un plein-format équipé d’un 85mm F/1.8, et un micro 4/3 équipé d’un 45mm F/1.8, soit à peu près le même angle de vue, à vous de juger de l’importance de la différence entre les deux.

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  • micro 4/3 équipé d’un 45mm F/1.8

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  • plein-format équipé d’un 85mm F/1.8

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  • et on recommence…!

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Ce dont vous pourrez juger également c’est la différence de taille et de poids entre les 2 combinaisons, il n’y a pas… photo…!

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Voici donc, en résumé, les raisons qui ont guidé mon choix. Chacun a, ou s’impose ses contraintes, et place le curseur à sa convenance, mais je pense qu’il est un fait indiscutable que le meilleur appareil photo, c’est celui qu’on a entre les mains à l’instant décisif, pas celui qui est resté à la maison parce que trop lourd ou encombrant.

le 11/06/2016 à 07:00 | .(JavaScript must be enabled to view this email address) à Regis Corbet | #

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