Les développeurs de Stylus et de Smart Note viennent de sortir aujourd’hui nebo, une application temporairement gratuite qui ne fonctionne qu’avec un Apple Pencil et un iPad Pro. Hormis cette limitation assez compréhensible en raison de la technologie requise, le but est de permettre à tous d’écrire nos petites notes de travail à la main avec une épatante reconnaissance de l’écriture, supérieure à ce que je peux constater sur Stylus depuis des semaines…
Quelques premières copies d’écran pour expliquer le principe…

Déjà vous êtes prévenus… sans Pencil, ça va être compliqué… Ensuite très beau didacticiel que vous pouvez feuilleter…

La première phase consiste à apprendre les gestes indispensables, à créer un noveau cahier de notes et charger le dictionnaire idoine…

Je me suis inscrit pour aider les développeurs à travailler sur une écriture aussi abomifreuse que la mienne…

À peine inscrit et première phrase (historique…!)… Non de Zeus, reconnaissance parfaite…

Mais le plus intéressant reste à decouvrir… Difficile de changer de place des paragraphes sur une feuille de papier… Ou de convertir son texte en caractères d’imprimerie…!

Et exporter ce texte… Là, vers Drafts 4 comme d’habitude…!
J’ai encore plein de trucs à découvrir mais testez de votre coté… À suivre…!!
- nebo ⚑ (Gratuit) pour le moment…
Ce matin, Phoetic ⚑ a été mis à jour. Son principe est simple…

- À gauche | sélectionnez une forme qui servira de container
- À droite | établir une liste de mots clés dans la typographie de votre choix

- gérer la force des effets
- lancer la création du rendu
- exporter !

- Bien entendu, nombre d’options pour ajuster les effets sont disponibles; palette de couleurs, orientation du texte, etc.

- Un coup de zoom dans l’image permet de se rendre compte de l’implication et explique le temps de calcul (sur iPhone 6s+, une petite minute)
- À droite | Reste à expédier…
Bref, comme une version de Wordalizer Pro sous iOS.
- Phoetic ⚑ (0,99 €) fonctionne sur iPhone et iPad
Je suis tombé sur une application gratuite bien pratique de Thomas Blackburn, le developpeur de Projects 2 ⚑ (9,99 €), c’est un produit nommé simplement Uni Keyboard ⚑ (Gratuit).

C’est un simple clavier additionnel que vous pouvez utiliser sous iOS sur iPad ou iPhone qui vous permettra enfin de truffer vos textes de caractères spéciaux souvent compliqués à retrouver sur un clavier normal, voire impossible.
— Mais on a tout ce qui faut, aucun intérêt …
Je réponds par avance aux objections. Non, j’ai eu parfois besoin de retrouver en peu de temps le caractère ¶ ou β, voire ⌦, ⌘, ⌤, ⌥ ou encore ↺, ↻, ‰ ou ‱. Et souvent, j’y ai renoncé.
Du coup, j’ai installé Uni sur mes deux écrans et, comment dire, merci Thomas…!

- Et sur un iPhone 6s+ en mode paysage, c’est encore plus épatant… je ne sous dis pas sur un iPad…!
Naguère, j’utilisais urbanbike | Timezones sur iPhone qui a disparu, remplacé par l’app Horloge d’Apple sous iOS. Et j’avais en son temps apprécié la première version de urbanbike | Projects sur iPhone qui ne tournait que sur iPhone alors.
Vieux client de underware à l’époque où j’étais encore en activité et graphiste de livres, je conserve les typographies acquises dans cette fonderie dès 2005, dont une qui m’a permis de refaire le visuel de ancr.es ou une autre celui d’un blog belge…

J’ai reçu de la part de Bas, Sami et Akiem, les trois compères de underware une proposition assez sympathique…
After getting contacted regularly about the possiblities to test fonts before buying them, we decided to offer a new service for all clients: download all Underware fonts as free test fonts. This service is only avaiable for customers, so please visit your account page to get access.
Bien entendu, pour limiter un usage immodéré de cette bibliothèque soudainement proposée sous deux formes, desktop (2,9 Mo) et web (9,5 Mo), nos designers — pas nés de la dernière pluie — ajoutent quelques… freins à l’enthousiasme de certains…!
- They have a limited characteset.
- The letter f is replaced with our logotype.
- They are named Test instead of Pro.
Mais l’idée reste fort intéressante pour effectuer quelques essais de maquette…

Attention, le coût des typos pour le web est lié au nombre de pages vues par mois, un exemple… en plus du prix d’acquisition.
– underware
Vacances (sic…!), j’oublie tout…
Bien sûr, si vous employez votre tablette pour vous connecter au net, se retrouver déconnecté n’est pas une sinécure.
Heureusement, si votre iPhone reçoit encore un peu de 3G, il est toujours possible d’employer ce dernier quelques minutes en partage de connexion et relever vos courriels rapidement. L’iPhone sert alors de modem et ça marche très bien. Mais évitez de charger du coup une grosse vidéo.
Mais être non connecté ne vous empêche pas d’écrire, la synchronisation avec le cloud se fera ultérieurement au moment propice.
Dans ces conditions incertaines, j’apprécie plus encore Ulysses pour iPad. Je continue à écrire tranquillement, son dispositif de sauvegarde enregistre en arrière plan les différentes versions de mes textes. Bref, même si je reste toujours attentif, je me concentre sur l’essentiel, à savoir essayer d’écrire…!

Idem pour ma liste de trucs à faire. Comme Firetask sur iPad contient les donnés de référence, en l’absence de synchronisation, je sais quel écran consulter…!
Mais avant d’incriminer la connexion wifi, pensez également à jeter un œil sur vos DNS. En vous déplaçant, ce ne sont plus de votre opérateur qui fonctionnent à coup sûr. Testez simplement ceux de Google et entrez la chaîne 8.8.8.8
.
Note de fin : les développeurs de Ulysses ont mis à jour les versions OSX et iOS ce matin en 2.1.1… lire sur Ulysses pour iPad en 2.1.1, correction de bogues les changements même si le plus simple est de procéder sans attendre à la mise à jour !
Je ne sais pas si la situation perdure mais c’était l’une des réponses quand je prospectais naguère (…avant juin 2013) pour ma petite entreprise…
Du XML sinon rien.
Du coup, j’ai raté quelques chouettes opportunités car le traitement de données en XML ne me branchait pas, trop éloigné de mon job de metteur en pages et de graphiste. J’avais certes employé des outils ad hoc comme FrameMaker bien avant mais, pour illustrer, cette application n’a jamais été portée sous OSX alors qu’elle tournait comme une horloge sous Mac OS 9.2. Certes, des pans entiers ont été repris peu à peu dans InDesign mais je n’avais plus la vista de réapprendre à bricoler dans un produit nettement moins adapté, lent…
Mais pourquoi j’évoque cela…?
Ce matin, sur Twitter, je suis tombé sur un billet de Marie Lebert à propos de son livre Le Livre 010101 (1971-2015) (en PDF) dans lequel mon ami Marc Autret est cité…
Ce dernier écrivait, il y a quelques années déjà :
Je déplore que l’émergence de l’EPUB ait provoqué l’anéantissement pur et simple du PDF comme format de livre numérique. Le fait que les éléments d’interactivité disponibles au sein du PDF ne soient pas supportés par les plateformes nomades actuelles a aboli toute possibilité d’expérimentation dans cette voie, qui m’apparaissait extrêmement prometteuse. Alors que l’édition imprimée fait la place à des objets de nature très différente, entre le livre d’art de très haute facture et le livre “tout terrain”, le marché de l’ebook s’est développé d’emblée sur un mode totalitaire et ségrégationniste, comparable en cela à une guerre de systèmes d’exploitation plutôt qu’à une émulation technique et culturelle. De fait, il existe fort peu de livres numériques PDF tirant parti des possibilités de ce format.
Pour les lecteurs d’urbanbike, souvenez-vous de FlyingButtons (les explications du développeur sont ici)…
L’idée de créer un PDF au format iPad sur les paysages de mon île avec mes propres photos est toujours présente mais quand je vois les difficultés à réaliser le tout en ePub et l’absence de maquette contrôlée par le graphiste que j’étais, comment dire…!
Dans l’inconscient collectif, le PDF reste une sorte de duplicata statique de l’ouvrage imprimé et personne ne veut lui voir d’autre destin. L’EPUB, qui n’est rien d’autre qu’une combinaison XHTML/CSS (certes avec des perspectives JavaScript), consiste à mettre le livre numérique “au pas” du web. C’est une technologie très favorable aux contenus structurés, mais très défavorable à l’artisanat typographique. Elle introduit une vision étroite de l’œuvre numérique, réduite à un flux d’information. On ne le mesure pas encore, mais la pire catastrophe culturelle de ces dernières décennies est l’avènement du XML, ce langage qui précalibre et contamine notre façon de penser les hiérarchies. Le XML et ses avatars achèvent de nous enfermer dans les invariants culturels occidentaux.
Marc résume bien ce qui est devenu la norme cette dernière décennie…
C’est pourquoi j’explore des combinaisons simples à base de balisage léger Markdown (avec des bases de données comme FileMaker), un poil de transformation typographique avec des CSS sous Marked2 ou des Styles sous Ulysses for Mac pour exporter dans des formats devenus des standards. Mais je reste nostalgique du PDF avec les traitements typo possibles, des blancs, des mises en pages non adaptatives mais volontaires (au sens d’assumées) travaillées par le graphiste…
Même si je reste un utilisateur assidu de Marvin ou Gerty sur iPad, je conserve GoodReader pour lire et annoter mes PDF…
Bref, je vais avoir du temps à ne faire que cela, reprendre mes ingrédients à base de traitements de texte Markdown, styler des CSS (voire, repasser par InDesign avec le script de Jongware) et pondre à nouveau, pour mon plaisir, des PDF avec de la typo…!
Bref, je suis totalement dépassé… J’assume…!
Pas exclusivement pour graphiste… Créer des nuages de mots avec Wordalizer Pro, billet de votre serviteur sur MacPlus…

Ce produit existe depuis janvier 2010, relire ma première chronique sur cet épatant produit…