Pas comme un marteau, bien entendu (!) mais comme une liseuse de ePubs ou un simple appareil photo, radio. Voire une machine à écrire, une carte d’orientation, un outil d’identification de la flore, etc.
Je trouve ridicule de fustiger l’écran : le iPhone n’est pas qu’une machine à recevoir ou expédier des sms, à se connecter à un réseau social.
Ce sont vos usages qui sont essentiels.
Là, je poursuis sur Drafts un billet démarré il y a quelques jours.

Je suis face à l’océan.

Au loin devant moi, l’île de Noirmoutier — que je ne peux discerner —, juste la forêt lointaine d’éoliennes qui se dissout à l’horizon.

J’entends très distinctement le ressac sur ma droite. Et j’emploie cet écran qui m’offre mille possibilités.
J’arrache quelques invasives (griffes de sorcière) pour redonner du territoire aux orpins et aux silènes…
Bref, ne vous laissez pas contaminer par tous ces prêcheurs de l’église de la bonne attitude, la leur (…ou la mienne :-) !
Faites ce que vous avez envie de faire, avec ou sans écran !

En remontant, quelques salicaires jalonnent mon chemin…
J’ai écrit ce matin (sur Mastodon) ceci :
Pour mémoire, ce pouët comme tous les autres dans ce fil va s’effacer dans 7 jours. Je regrette simplement que @Gargron ne propose pas une option encore plus réduite dans l’échelle du temps : 24 ou 48 heures.
@david6677 a rapidement réagi….
Jean-Christophe, pourquoi souhaites-tu que tes pouëts s’effacent après une période donnée ?
Une amorce de réponse…
À l’attention de @david6677 @Gargron
Je déroule à nouveau mon argumentaire.
À mes yeux, Mastodon est une surface d’échanges immédiats et, comme naguère sur d’autres réseaux sociaux, je reviens rarement sur ce que j’ai lu 24 heures plus tôt.
C’est pourquoi j’ai poubellisé/supprimé « sans discussion ni regrets » mes tweets (…ou clichés sur Instagram) naguère…
J’effectue une séparation franche entre :
- info fraîches (mais hautement périssables) sur Mastodon
- billets ou articles un chouïa plus intemporels sur un blog
D’ailleurs, je ne me réfère qu’à mon propre blog depuis 20 ans et non à des liens sur une plateforme qui peut disparaître (ou changer de propriétaire) comme X, y ou z ;-)
Mon blog n’est pas associé à un service gratuit : je règle annuellement noms de domaine et hébergement.
Si je souhaite conserver certains liens postés ici, je les replace au sein de nazbrokology.com (…dans urbanbike.com :-) pour les retrouver.
Désolé d’être un peu long mais je préfère prendre le temps d’argumenter et développer…
Prise de conscience récente d’un couple d’amis qui découvrent qu’ils sont piégés dans un univers numérique — certes gratuit — mais dont il sera compliqué de sortir…
Et qui finissent par renoncer à l’idée même de faire un effort…
La force de Google, FaceBook, Twitter est de coincer dans leur nasse tous ceux qui ont trouvé miraculeux la possibilité de se connecter avec un seul identifiant.
Bravo.
Vous vous êtes glissés avec délectation dans cette nasse largement ouverte sans imaginer/deviner que vous étiez la matière première de ces services à priori gratuits et alléchants.
Je ne vais pas être cruel mais souvenez-vous que vous aviez rigolé quand j’avais essayé de vous mettre en garde…
Après des années de traitement de vos données, vous prenez conscience d’être enfermés dans cette nasse de services, la pseudo facilité est devenue étouffante.
Apprendre ou subir…
Votre incapacité à vous détacher de ces outils quotidiens est la force des plateformes gratuites qui ne demandent qu’à pomper vos datas en échange d’un service plus ou moins efficace qui ne vous a demandé aucun effort…
C’est maintenant qu’il faut en faire pour s’en extirper…
Sauf que filer sur Apple ou Proton est comme pactiser avec Big Pharma (sic !) au temps du Covid.
Disposer de votre propre nom de domaine avec votre messagerie, mission impossible vous semble-t-il…
Pour ne rien arranger, alors que vous avez accepté sans discuter toutes les promesses de ces plateformes, vous êtes devenus méfiants vis-à-vis de ceux qui pourraient vous conseiller.
Pourquoi !?
Simplement parce qu’il n’est plus trop question de quitter votre univers douillet.
Mieux, quand vous demandez conseil à vos amis, ces derniers vous confortent dans vos choix, vous mettent en garde !
Belle illustration de la fameuse Loi de Brandolini.
Ceci explique pourquoi je ne perds plus une seconde à expliquer quoi que ce soit à ceux qui ne se remettront jamais en question.
D’ailleurs, le dernier copain que vous avez interrogé a torpillé d’un bon mot ma proposition.
Il a raison : démerdez-vous…!