Prolégomènes : Avant d’aller plus loin, bonne année à mes trois lecteurs…!
J’ai du mal à réaliser que ce blog se maintient depuis septembre 2003.
Pas de promesse incongrue en ce début 2021, genre « je vais me remettre à écrire quotidiennement » (paroles, paroles…!), je vais juste essayer de publier quelques billets.
Depuis des mois, il m’est plus facile de rédiger quelques tweets sur des applications que je découvre. Ainsi, sur @urbanbikecom, j’ai évoqué Obsidian, etc.
Alors, question : est-ce sage d’employer du matériel déprécié en photo ?
Ironie, sarcasme de celui qui n’a plus la capacité de mettre à jour son matériel photographique ; questionnement légitime face aux performances croissantes des smartphones (…cela fait 13 ans que le iPhone a été lancé et je peux témoigner des avancées avec ce iPhone 11 Pro Max utilisé depuis une année) ; fatigue (…bien réelle…!) de mes bras et épaules lestés d’un combo boîtier + optique…
Ou simple ras le bonnet de la course à l’armement matériel ?!
Ce billet n’a pour objectif que de souligner qu’utiliser des produits dépassés, déclassés n’a rien d’infamant !
La petite musique du “Tu devrais essayer le biiiiip de chez…”
…matériel récemment sorti qui est « forcément » une tuerie !!
Combien de fois ai-je ou lu des recommandations de mes copains, excellents photographes, qui me font part de leurs nouveaux boîtiers…?!!
J’entends leurs conseils mais me refuse à les prendre en compte, assommé par le coût de ces boîtiers. Car même si l’on m’explique (…avec raison) que tel boîtier de chez biiiip est scandaleusement bas, c’est omettre que mes optiques actuelles ne sont pas compatibles et qu’il me faudra bien en ajouter une (ou deux) lors d’une possible acquisition !

Il y a pourtant de quoi être ébranlés !
Entre les articles élogieux de revues professionnelles sur les derniers nés de tel ou tel ; la publicité insidieuse avec force publi-reportages (…de rêve); des vidéos impressionnantes autour d’un photographe pro ; les clichés qui claquent sous nos yeux émerveillés (et envieux…!), toute cette stratégie marketing ne doit pas nous déstabiliser !
Résistons…!!
Bien entendu, j’aimerais disposer d’un plus boîtier récent que mon Canon EOS 5D mark… 0. Ou du Canon EOS-1D Mark II que m’a passé l’ami Renaud, visser des optiques à plus grande ouverture mais je me souviens qu’il faudra également envisager l’acquisition d’un ordinateur plus puissant, doubler la capacité des disques durs pour traiter et stocker des clichés de plus en plus lourds, etc.
Verroterie optique pas si dépassée !
Oui, on peut continuer à prendre des images avec du matériel franchement daté.
À ce propos, cet article m’a rasséréné ! KEH Reveals Top-Selling Used Cameras and Lenses from 2020
En résumé, il existe des tas d’allumés qui continuent à employer des boîtiers rincés, des optiques fatiguées…!
Pour ma part, je reste fidèle à Canon qui me permet de monter une optique EF ou EFS sur un simple M… Et demain, sur un R.
Qu’importe le boîtier pourvu que l’on cadre…!
Je me dois d’être honnête vis à vis de moi-même et de mon entourage : je fais de la photo pour mon plaisir, pour chasser les idées noires qui s’amoncèlent quand je ne fais pas trop gaffe…
Photographier peut devenir une activité coûteuse à fonds perdus… même si cela me revient certainement moins cher que de consulter un psy…!

Enfin, depuis mon passage au iPhone 11 Pro Max doté de trois optiques, ma pratique a sérieusement évoluée. Cet écran m’accompagne quotidiennement, ayant laissé mon increvable 7 plus à ma fille…
Poursuivre sans se soucier des regards obliques !
Chacun d’entre nous a des thèmes de prédilection, des obsessions ; tous n’auront pas le même intérêt !
Il est évident qu’immortaliser — en mode #EthnologuesChezNous — une rangée de ficoïdes colorées en contrejour face à l’océan n’est pas vendeur. Sauf pour moi et les émotions que ça me procure.
Mon propos ce matin (…j’écris ce billet dans Drafts sur mon iPhone…) est de rappeler que l’industrie continue (et tant mieux !) à proposer des cailloux splendides, des boîtiers remplis des plus splendides technologies.

Mais qu’une grande part du plaisir reste le moment de la composition de l’image effectuée par notre œil ! Et que ce soit au travers d’un viseur de reflex ou via un écran, ce plaisir est quasiment le même…
Vieux réflex, smartphone, mirorless… plaisir d’abord…!
Je me suis interrogé en 2020 sur l’usage de mes vieux appareils. Étonnamment, c’est la pandémie qui les a sauvés car les conditions requises pour les employer étaient réunies.
Je l’ai écrit plus haut, depuis pas mal d’années, je réalise la majeure partie de mes clichés avec mon iPhone qui est toujours dans ma poche…
Or la pandémie a combiné deux conditions nécessaires : demeurer longtemps au même endroit — confinement oblige — et disposer de temps.
Redécouvrir les qualités de ce qui faisait office de volumineux presse-papiers fût un plaisir !
Mon Brompton me servant souvent d’assistant, je pouvais — dans un rayon d’un kilomètre — déplacer ce matériel encombrant et lourd pour glaner quelques clichés non loin de notre abri côtier.
Comme j’avais du temps (…celui de la prise de vue associé à celui du post-traitement une fois rentré dans mes pénates), voire revenir prendre une image similaire quelques jours après au même endroit, les limites de ce matériel déclassé ne m’ont pas pesé pour le coup !

Et puis j’ai pris le temps de changer d’outil, lire urbanbike | Migration douce vers CaptureOne | 2. Et tourne désormais sur la version 21.
C’est dit.
Attention : Billet long et gonflant car truffé de “je”, de propos lénifiants avec parenthèses — pas toujours refermées — s’appuyant sur mon expérience d’utilisateur : vous êtes prévenus !
C’est la suite de ce premier billet daté de fin octobre 2020…
Ça va sans dire, mais c’est mieux en le disant : comme je l’avais écrit précédemment, je n’ai pas basculé sur CaptureOne par dépit ou hasard !
Ce retour à CaptureOne m’a amené à mener plusieurs actions simultanément dont, et ce n’était pas la plus aisée, celle d’apprivoiser le nouveau OS du Macintosh, ce fameux Big Sur.

Je persiste à le trouver fort agréable pour mon usage. Me retrouver dans un environnement au parfum d’iOS a également joué d’autant que je termine ce billet écrit au départ à la main (…au stylet) sous Nebo sur l’iPad, exporté en texte dans Drafts… Puis réouvert dans Drafts sous macOS, lui même relié à Marked 2 !
Douloureuses décisions…
Ce changement de machine et d’OS ne s’est pas effectué sans ruptures : j’ai du virer toutes mes applications Adobe.
Si, si, vous le savez bien : nos fameuses licences “à vie”. Quelle farce…!
Profitant opportunément du “Black Friday”, j’ai acquis trois produits Affinity pour remplacer Photoshop, Illustrator et même InDesign, l’achat des deux premiers produits contribuant largement à acquérir ce dernier. Je les évoquerais peut-être…
Certes, j’aurais pu poursuivre ma vie avec Adobe.
L’une de mes premières apps fut celle des frères Knoll et dérivée du Barney Scan ; l’autre étant Illustrator ; la dernière… la première version d’Acrobat qui m’avait été fournie — en avant-première — par mes amis de P-Ingénierie.
Pourtant, plus question pour moi de souscrire à des abonnements dispendieux, mes ressources financières étant grevées en majeure partie par l’acquisition sur le refurb du MacBook Pro 16 (…sans regret, mon MacBook Pro 17 de 2009 ayant fini par ne plus se rallumer).
CaptureOne 20
Je conservais le souvenir d’un excellent produit, tant dans sa version 6 que 8. Mon essai sur un vieux MacBook Air de 2010 au début du printemps m’avait conquis.

Bref, j’ai profité d’une légère réduction liée à ma version 8 de CaptureOne pour basculer sur la version 20 (…la 21 étant d’ors et déjà prise en compte dans ma nouvelle licence).
Sans abonnement, sans Styles prêts à l’emploi, une version capable de traiter mes vieux fichiers Canon.

Comme je l’ai indiqué (ou pas) dans un précédent billet, revenir sur une telle application nécessite de faire table rase de ses routines.
Cela tombait à point : j’ai décidé d’oublier toutes mes habitudes, tant sur Lightroom que sur CaptureOne.
Bref, repartir à zéro, apprendre !
Je sais que je ne sais rien !
J’ai procédé par petites touches, n’hésitant pas à me passer plusieurs fois les vidéos explicatives, tâtonnant à mon tour, revenant sur certaines opérations pour comprendre… ce qui m’avait échappé !
D’ailleurs, j’ai procédé de même avec Photos sous Big Sur, l’app de Apple pour traiter les images HEIC qui dispose aussi de sacrées outils.
Et, surtout, j’ai pris mon temps.

J’ai réappris à renommer mes photos directement depuis CaptureOne, à associer des mots-clés aux clichés, à utiliser ceux que j’avais mis en place dans Lightroom et importés.
Et puis, finalement, à employer les Styles…
Non pas ceux livrés (…quoi que l’un d’eux pour renforcer la netteté) mais commencé à élaborer une série de styles pour améliorer, modifier mes clichés réalisés avec mes vieilles boites à pixel de chez Canon. Le 5D a repris du service avec le Canon EF 100mm f/2.8L Macro IS USM.

Du coup, lors de l’importation d’une nouvelle séance de photos, j’alloue — par défaut — aux clichés un set de mes styles qui s’approche le plus de ce que je souhaite obtenir.
Gain de temps assuré, je peux me consacrer à la modification individuelle de chaque photo si besoin est. Ou pas si le résultat me semble correct, ce qui est souvent le cas car je suis paresseux.
Le point le plus compliqué a été d’assimiler les équivalents clavier pour chaque fonction clé. Sur le 16 doté de Touch ID avec répétition des touches à valider, ce ne fut pas très compliqué même si je dois parfois réviser !

La gestion des masques est limpide, reprendre les pétouilles et les poussières aisée.

Ou encore la suppression immédiate des clichés foirés depuis l’app.

En vieillissant, on va plus facilement à l’essentiel et je me prépare dans les mois à venir à procéder de même dans le stock de clichés numériques que je tribale depuis une grosse décennie.
la manière dont CaptureOne est conçu s’avère très agréable, à nous d’intégrer sa philosophie au lieu de vouloir y retrouver sans cesse nos routines héritées de Lightroom.
Quelques semaines pour assimiler
Sans crier victoire, j’en arrive (sic…!) à me convaincre que je maîtrise correctement entre 10 et 20% du potentiel de CaptureOne.
Mon ambition est d’approcher les 50% un de ces jours. Mais déjà, avec le peu que je comprends et emploie, je suis comblé. Je découvre un nouveau point à chaque nouvelle session (…ou je le redécouvre…!).
D’ailleurs, je reprends mes premières importations, vire les sorties réalisées au format JPG — qui me convenaient au départ — après avoir refait les réglages, supprimé les valeurs excédentaires d’options que je manipulais sans trop comprendre.
Le profil adapté à mon vieux Canon 5D, ceux pour les objectifs que nous possédons rendent ces corrections aisées.

Enfin la fonction comparaison avant - après est devenue essentielle (un simple appui sur la touche “Y”) même si j’ai encore à améliorer…
J’apprécie particulièrement l’outil pour remettre les horizons droits (…en bord de mer, c’est indispensable…!), la fonction pour basculer alternativement des miniatures à l’image plein écran, la simplicité des fonctions d’export, etc.

Bref, en un mot, je suis ravi.
J’ai même profité de ces quelques semaines pour modifier les usages de mes disques durs (sachant que certains sont — comme moi — vieillissants…!). Et toujours trois copies…
J’espère simplement que CaptureOne va prendre en compte un de ces quatre les fichiers HEIC issus de mon iPhone. Je me suis débarrassé de nombreuses apps sous iOS pour n’en conserver que deux ou trois.
Celle d’Apple, Appareil Photo, étant la plus remarquable à l’usage.
Je regrette simplement que mon vieux Canon M et son 22 mm ne soit pas pris en compte dans la liste des profils mais le générique Canon remplit convenablement cette tâche.

Pour finir, j’ai effectué la mise à jour de JPEGmini Pro en version 3 de base. Et je l’utilise pour retraiter toutes les images exportées, les réduire en poids (il existe un add-on mais je l’ai loupé lors de ma Maj).
À suivre !
Les mises à jours d’iOS se succèdent et, depuis quelques semaines, Smart HDR + Capture hors du cadre font désormais bon ménage sous iOS 13.x dès lors que l’on utilise un iPhone 11. Voilà un rare et récent investissement que je ne regrette pas malgré qu’il m’ait fallu vendre un de mes reins
Alors ? Est-ce le moment de se passer de l’application native d’Apple ? Non !
C’est d’autant plus incongru que mon iPhone dispose des excellents …Halide, ProCamera, Focos et de bien d’autres apps de qualité. Et pourtant, je reviens sans cesse à Appareil Photo.
Pourquoi ?
Toutes les applications précitées me proposent des « expériences photographiques exceptionnelles », uniques, le tout assorti de « fonctionnalités décoiffantes » (comprendre une manière originale de nous aider à prendre des photos), une tripotée de filtres, des grilles modulables, etc.
Et il est vrai que ces approches sont de qualité, me permettant de contourner Live View par exemple ou de gagner en réactivité.
Je garde Appareil Photo
Du temps lointain où je rédigeais des billets sur certains blogs collaboratifs, nous en arrivions pratiquement tous à la même conclusion. Apple conserve quelques longueurs d’avance et je ne serais pas surpris que cela prenne encore plus d’importance avec les prochaines générations d’iPhone.
Mais cela se perçoit déjà nettement avec la dernière génération, notamment avec celle disposant de plusieurs optiques.

Certes, Smart HDR fusionne les infos de mes trois optiques (enfin, c’est ce qu’il me semble), c’est essentiellement la prise de vue hors du cadre que je trouve remarquable.
Je me répète car j’ai déjà évoqué ce que je nomme les extra-pixels, cette frange de pixels au-delà du cliché capturé et qui me permet de post-traiter mes images, redresser, recadrer sans souci.
Rappel en quelques copies d’écran


Redressement…

Rappel : on a de la marge (ici en haut pour le montrer) quand on a spécifié dans les réglages Capture hors du cadre…

On recadre…

Validation…

Et rien que pour cette épatante capacité, je suis client quotidiennement de ce moment où je peux passer en revue mes clichés et les retraiter tranquillement sur l’iPhone sans que cela ne prenne un temps fou !
Ensuite, ce serait à confirmer, mais il me semble — degré d’incertitude de 50 % — que mes clichés fusionnent des infos des images prises par toutes les optiques. Deep fusion ? Où est-ce mon subconscient (…ou ce qu’il en reste !) qui voit des phénomènes qualitatifs ?!
Toutes oubliées ? Non…
Mon côté beauceron n’incite à ne jamais jeter définitivement une application. Donc elles restent en petit nombre à portée de doigts, même peu sollicitées !
Néanmoins, la seule application que j’utilise régulièrement est Camera+ 2 pour son fabuleux mode photo rapprochée.
Par ailleurs, je suis à la recherche d’une application qui ajouterait des mots clés intelligents à mes clichés comme le fait EyeEm sur son propre site → se souvenir que les mêmes développeurs proposaient naguère une application iOS nommée The Roll. Mais désormais arrêtée.
C’est tout !
Petit clin d’œil à mes trois courageux lecteurs : merci pour votre patience…!
Au risque de me répéter, l’intérêt de changer de iPhone et de disposer d’une capacité de stockage supérieure est de pouvoir tester à nouveau des apps entrevues naguère avec un dispositif matériel nettement plus véloce.
Ainsi Focos que j’avais évalué avec mon iPhone 7+ mais sans pouvoir en faire le tour du fait même des limites de cet iPhone.
Avec un iPhone 11 Pro Max, tout devient lisible pour mes usages même s’il y a des pans entiers de cette application qui me dépassent.
Par contre, la gestion du flou m’amuse d’autant que l’app est ludique à l’usage.
Comme je connais MaxCurve dont j’ai apprécié les nombreuses mises à jour, je suis passé d’emblée à a formule d’acquisition à vie de Focos.
Deux façons de l’utiliser
- Soit en post-traitement des photos prises avec l’app Appareil Photo en mode Portrait ;
- soit en shootant directement avec Focos et en traitant l’image dans la foulée.
À l’usage, je préfère utiliser Appareil Photo puis traiter (ou non) les clichés réalisés dans Focos.


À quoi ça sert ?
En ayant pris votre photo en mode portrait, vous pouvez (ne me demandez pas d’entrer dans les détails !) modifier la mise au point en changeant votre centre d’intérêt !


Mais également le rendu de ce focus…

Avec nombre de points d’action…

Du coup, en me baladant dans Aix-en-Provence ou en récupérant d’anciennes photos réalisées en mode portrait (ce premier semestre en Espagne et au Portugal), j’ai pu me familiariser (je n’ai pas écrit maîtriser) avec cette application épatante. Enfin comprendre ce que je pouvais en attendre pour mes besoins de nazbrokologue…
Avant d’aller plus loin, se souvenir que l’application finale des divers réglages sur l’image prend un peu de temps et c’est également là que le iPhone 11 Pro Max fait des merveilles.

Permet également de traiter ou amplifier des déformations…
Focos permet de prendre des images mais le traitement se réalise après prise du cliché…


En jouant sur les simulations des principales optiques connues…

Mais le plus intéressant reste le choix du point d’attention à partir de la même image…



Redoutable…

Bref, on gère avec Focos le flou en amont et en aval de l’élément sur lequel on fait sa mise au point. Et cela peut vite devenir un chouïa créatif.
Ce billet est destiné à vous inciter à vous balader dans l’app, pas à rédiger un mode d’emploi exhaustif, ce dont je suis totalement incapable !
Un exemple, cette borne de validation des tickets dans le bus…!

Un des points qu’il faut que j’explore plus encore est la possibilité d’ajouter une nouvelle source lumineuse dans une image. Après coup, CQFD.

Et avec quelques réglages de flou associés, on peut s’amuser…

Mais conservez l’idée de le tester après avoir pris des clichés en mode portrait …et pas que de personnes !
Pour finir, quelques autres clichés…

Dont la fontaine des trois ormeaux à Aix-en-Provence…


À suivre…
Je n’ai pas définitivement renoncé à utiliser nos vieux boitiers numériques ni à leurs optiques interchangeables. Mais ces derniers sont restés dans un carton quelque part, par là autour ! En cause, l’iPhone, CQFD.
Si mon Canon M avec son chouette 22 mm reste à portée de main, il prend la poussière, posé sur un coin de bureau.
En cause, son encombrement (…même s’il reste le plus compact de nos boîtiers !), sa relative lenteur et, désormais, son absence criante d’options évoluées auxquelles je me suis habitué avec l’iPhone.
Comprendre la localisation, Les trois optiques immédiatement disponibles sans à dévisser, visser le télé pour passer au grand angle.
Et, désormais les épatants outils de recadrage en jouant sur ces extra-pixels du iPhone 11 Pro Max.

Illustration banale pour ce billet : de la photo originale (en haut à gauche) prise à l’arrache dans le bus…

À droite | …à l’image recadrée (en bas à droite), une série de corrections directement effectuées dans le iPhone (je me répète — cf. billets précédents — mais c’est mon quotidien)…
Le tout dans un volume restreint qui se glisse dans ma poche avec, en prime, les spécificités d’un écran de compétition.
Nouveaux usages…
Avant d’opter pour Max, j’ai longuement hésité en envisageant d’investir dans le nouveau Canon M (le 6 Mark II). Ce dernier est désormais visible dans un magasin de photo à Aix (SMS arrivé ce jour). Mais, entre temps, Apple a rendu immédiatement disponible sa nouvelle gamme.
Je me souviens de la remarque de Lukino, il y a quelques années, remarque que je n’avais pas pris au sérieux. Sauf que c’est bien Jacques qui avait vu juste : le meilleur appareil photo est celui que l’on a dans sa poche. Et il évoquait déjà l’iPhone.
De fait, le marché de la photo subit frontalement la concurrence des smartphones qui ne cessent de progresser, ce qui se traduit par une chute drastique des ventes des boîtiers pro traditionnels. Ce n’est que le début, il restera peu de concurrents au final.
Or l’amateur que je suis apprécie la polyvalence du iPhone mais, également, la qualité des images produites.
Innover ou périr…
Certains photographes ne se résolvent pas à la révolution annoncée, leur légitime amertume s’exprime dans les blogs spécialisés mais ces derniers oublient que ce sont les marques elles-mêmes qui jouent leur survie à court terme.
Pour mémoire, j’ai malheureusement vu Contax disparaître après une stratégie marketing hallucinante qui rendait mon 18 mm argentique incompatible avec la nouvelle gamme des boîtiers numériques que le constructeur lançait.
Leur stratégie se traduisit par un flop industriel sans précédent.
Sur ce plan, Nikon, Canon et quelques autres eurent la sagesse de permettre à leurs gammes numériques naissantes d’utiliser les anciennes optiques argentiques…!
Un jour, je sortirais de leur carton ces boitiers mais plus question de les transporter dans mes périples : je souhaite voyager de plus en plus léger et ne disposer que d’un seul écran.
Et vous…?
Max est le sobriquet de mon iPhone 11 Pro Max et, accessoirement, cet écran m’accompagne désormais jour et nuit !
Si le iPhone 7+ était un compagnon fabuleux, Max possède quelques arguments en plus côté prise de vue.
Explications en images même si cela est redondant pour les quelques personnes qui ont la faiblesse de me suivre sur Twitter…!
Cinq séquences avec répétitions d’actions pour que cela vous donne envie de tester à votre tour.
Et bien entendu cela fonctionne avec le concours des ultra-pixels, ces informations en plus de l’image capturée et conservées 30 jours dans votre iPhone (voir les épisodes précédents).
1 : dans l’escalier

iOS 13.x propose un outil de redressement automatique…

Qui donne d’excellents résultats…

Mais il vous reste encore un peu de pixels sous le pied (enfin, dans l’image)… Et peut-être de assez pour visualiser les deux rambardes…? Pincez l’image…

Puis déplacez-là dans le cadre…

Affinez votre cadrage (dans un sens ou l’autre)…

Les rambardes sont visibles…? Validez !

Rappel : nous sommes bien parti de l’image source (voir la première au-dessus)…! Merci pour ces …extra-pixels…
2 : coin de ciel bleu…?

Cadrage initial…

Idem : on pince pour récupérer de l’info…

Et hop…

3 : et les sets de couleur ?

Bon, recadrage, déplacement…

Et choix du set (…qu’il est possible de moduler)

4 : Mon bras, où est mon bras…!!

Bon, l’une des cariatides l’a réellement perdu mais pas l’autre…!

Redressement et déplacements…

Rappel : vous n’êtes pas limité à un déplacement… cela va sans dire…

5 : Capitaine Crochet

La patte droite a souffert…

Option isolation du volatile…

En conclusion…
En utilisant l’application Appareil Photo d’Apple pour jouer avec ces ultra-pixels (qui semblent n’être disponibles que sur cette app), c’est assurément la révolution apportée par cette dernière gamme d’iPhone.
Aussi je trouve épatant la possibilité de recomposer mes clichés (…littéralement, vu que je vais chercher parfois de l’info en dehors du cadrage initial…) avec le grand angle et le télé du 11 Pro.
Il semble que d’autres options vont arriver avec la prochaine version d’iOS 13.x mais déjà ceci change ma propre manière de prendre mes clichés.
Parfois, j’anticipe car j’ai intégré cette possibilité amusante (mais pas que…!) de pincer l’image, option loin d’être anecdotique, n’en déplaise aux puristes.
Je ne vous fais par un dessin, j’adore…
À suivre…
Rappel contextuel : depuis quelques jours, j’utilise un iPhone 11, mon iPhone 7+ a atterri dans les mains de ma fille et son propre iPhone 6s+ dans celles de son frère.
Je suis lent : découvrir quelques facettes de ce nouvel écran qui fonctionne sous iOS 13.1.x ne se fait pas en un claquement de doigts. Heureusement, je réside pour quelques semaines dans une région particulièrement ensoleillée, ce qui ne nuit pas à la découverte tant de sa géographie que de ce nouveau compagnon …Max…!
Mais, au fur et à mesure que je prends conscience de certaines fonctions photographiques de Max, cela bouleverse allègrement des décennies de pratique. Et comme je suis curieux…
En résumé : l’accès à un iPhone 11 Pro Max a modifié ma manière de réaliser des clichés.
Je devrais m’arrêter là.
Sauf que cela remet aussi en question ces décennies d’images : quid de nos milliers de photos actuellement conservées sur 4 backups (disques durs physiques) et accessibles exclusivement via une antique version de Adobe Lightroom depuis mon MacBook Pro…? Que faire de ce témoignage d’une ancienne pratique…!!
Certes, il y a certes un poil de provocation (…quoi que !) dans cette manière de présenter les choses mais j’avoue que c’est proche de ce que je ressens depuis que je teste cet étrange attelage d’optiques.
Au quotidien, cela couvre 90 % de mes besoins
Relativisons !
Je suis devenu, par la force des choses, un vieil homme (…et zut…!). Qui n’a plus l’énergie (ou l’envie, au choix) de se balader avec un sac photo généreusement garni de pesantes optiques.
J’apprécie le confort de balades quasi les mains dans les poches, Max glissé dans l’une d’elles. De pouvoir prendre des clichés sans m’interroger. Je cadre, sélectionne l’optique idoine, ajuste la scène et déclenche.
Avec la gestion des pixels excédentaires, option à cocher dans les préférences, c’est en rentrant que je peux redresser proprement une porte, une grille de château, voire recadrer en allant chercher des informations non présentes dans la scène initiale comme je l’ai montré sur twitter.
Du coup, ça change abruptement ma manière de photographier car j’anticipe désormais la suite avec ces options disponibles !
Ça ne manque pas de pixels…!
Pour des informations techniques sur ces extra-pixels (!!), vous référer à vos sites d’information habituels. Je ne suis qu’un simple utilisateur qui découvre ces options et joue modestement avec elles.
Quand je déguste un plat savoureux, je l’apprécie sans chercher à connaître à tout prix sa recette…!
Ce que je constate, c’est le plaisir que cela me procure et la simplicité (et vitesse) des procédures.
Etonnamment, la chromie est excellente et donc cela m’évite d’ajuster maladroitement mes clichés. Ensuite, les autres opérations s’effectuent avec célérité, directement dans Photos.
Du coup, j’ai exclu nombre d’applications habituelles, préférant employer Appareil Photo d’Apple. Hormis le Live View que je dois désactiver, c’est épatant.
Ces derniers jours, entre Aix et Forcalquier, nous nous sommes pas mal baladés. Ma fille est ravie de son 7+ et trouve iOS 13.1.1 très récréatif. Et moi, je fais toute confiance à Max pour sa capacité à calculer la meilleure exposition.

Le soir, un poil de Post-Traitement, l’enregistrement sur iCloud des clichés du jour.

- Ici en automatique, un simple redressement de l’image, cliché pris dans la pénombre…

- Mais ce redressement peut s’accompagner d’un recadrage, autre exemple…

- Car vous avez encore un peu de pixels sous le pied…


- Ne pas toujours se fier au redressement automatique… Il vous faudra parfois reprendre le contrôle…!

- NB : j’apprécie ces extra-pixels…! Sauf qu’il faut quand même valider…
Conversion en JPG
Cela ne m’empêche pas d’exporter mes HEIC sur notre antique MacBook Pro, de convertir puis d’enregistrer après compression ces clichés dans ma vieille version de Lightroom …avec mes autres clichés.
Bref, ceci est un simple témoignage d’utilisation plan-plan de cet iPhone.
Voilà. Merci Max…!