Identifiant unique et service gratuit
Impossible de sortir de la nasse sans effort
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vieillir
par Jean-Christophe Courte
Prise de conscience récente d’un couple d’amis qui découvrent qu’ils sont piégés dans un univers numérique — certes gratuit — mais dont il sera compliqué de sortir…
Et qui finissent par renoncer à l’idée même de faire un effort…
La force de Google, FaceBook, Twitter est de coincer dans leur nasse tous ceux qui ont trouvé miraculeux la possibilité de se connecter avec un seul identifiant.
Bravo.
Vous vous êtes glissés avec délectation dans cette nasse largement ouverte sans imaginer/deviner que vous étiez la matière première de ces services à priori gratuits et alléchants.
Je ne vais pas être cruel mais souvenez-vous que vous aviez rigolé quand j’avais essayé de vous mettre en garde…
Après des années de traitement de vos données, vous prenez conscience d’être enfermés dans cette nasse de services, la pseudo facilité est devenue étouffante.
Apprendre ou subir…
Votre incapacité à vous détacher de ces outils quotidiens est la force des plateformes gratuites qui ne demandent qu’à pomper vos datas en échange d’un service plus ou moins efficace qui ne vous a demandé aucun effort…
C’est maintenant qu’il faut en faire pour s’en extirper…
Sauf que filer sur Apple ou Proton est comme pactiser avec Big Pharma (sic !) au temps du Covid.
Disposer de votre propre nom de domaine avec votre messagerie, mission impossible vous semble-t-il…
Pour ne rien arranger, alors que vous avez accepté sans discuter toutes les promesses de ces plateformes, vous êtes devenus méfiants vis-à-vis de ceux qui pourraient vous conseiller.
Pourquoi !?
Simplement parce qu’il n’est plus trop question de quitter votre univers douillet.
Mieux, quand vous demandez conseil à vos amis, ces derniers vous confortent dans vos choix, vous mettent en garde !
Belle illustration de la fameuse Loi de Brandolini.
Ceci explique pourquoi je ne perds plus une seconde à expliquer quoi que ce soit à ceux qui ne se remettront jamais en question.
D’ailleurs, le dernier copain que vous avez interrogé a torpillé d’un bon mot ma proposition.
Il a raison : démerdez-vous…!