Mastodon et moi | 10

Je poursuis tranquillement ces brefs… Mastodon et moi, petites notes pour ma pomme.

En août, j’ai mis fin à mes deux derniers comptes chez Léon Mufle, voir RIP Twitter. Et sachez que cela ne me manque pas ! Des amis m’ont proposé des invitations pour Blue, propositions sympathiques que j’ai décliné.

Depuis que j’ai réduit cette sollicitation, j’ai du temps pour glander et c’est assurément le vrai bénéfice de cette désintoxication !

Mastodon en fait les frais. Si j’ai pas mal publié lors de mon retour sur cette plateforme, j’ai rapidement décidé de réduire tant le nombre de pouëts que leur durée dans le temps. Oui, je me répète !

J’ai opté pour un mois puis 15 jours et, maintenant, 7 jours. Mastodon ne proposant pas de période plus courte (une suppression au bout de 48 heures serait un idéal), va pour une semaine !

Envoi à distance

C’est ma manière de publier qui s’est transformée : j’ai testé de nombreuses apps pour Mastodon avant d’adopter Ice Cubes. Et c’est ainsi que je consulte mon fil quotidiennement.

Très vite, j’ai constaté que cette consultation me prenait beaucoup de temps, c’est le problème quand on est curieux.

Ensuite, j’ai identifié un autre problème, certes mineur, celui de l’écriture de mes pouëts !

Si l’interface d’Ice Cubes me convient pour la lecture ou pour une brève réponse, ce n’est pas l’outil idéal pour rédiger de longs textes.

Avec Drafts et quelques scripts à base de x-callback-url, je dispose maintenant d’un outil pour rédiger des notes qui peuvent être publiées sur mon adresse Mastodon et, parallèlement, archivées dans Day One.

Le CW et quelques tags idoines sont ajoutés via ces mêmes scripts. J’en ai parlé ici : De l’importance du Content Warning

Je reviens à cette phase d’écriture déconnectée du fil Mastodon : cela me permet de ne pas me mettre de pression (comprendre rédiger mais sans suivre les pouëts qui arrivent en temps réel…), de gribouiller des notes que je complète au fur et à mesure.

Puis que je relis, corrige, publie.
Ou pas !

D’ailleurs, c’est amusant de prendre conscience du volume de petites notes qui finissent à la poubelle. Une fois écrites, c’est un sentiment de à quoi bon qui me traverse.
Delete.

Parfois, j’interviens à nouveau sur la dernière note publiée pour y ajouter un ou deux visuels.

Cette pratique a un énorme avantage : n’étant pas sur Mastodon et donc pas confronté au flux, je reste sur la berge d’où je rédige un pouët.

Ceci explique pourquoi je viens de moins en moins souvent au cours de la journée sur Mastodon.

Écrire et éliminer !

Par contre, les rares fois où je me connecte, je m’astreins à survoler des centaines de messages à la suite. Et commente parfois en différé une information… qui n’a plus cours ou connue de tous !

De mes années Twitter, j’ai conservé une pratique salutaire : rédiger une réponse sans la publier !

En cette période où il faut impérativement prendre position (…argumenter, nuancer sont des actions périlleuses…!) ; où répondre à une question peut être mal reçu (j’ai fini par comprendre que “vieux + homme + rose¹” me cataloguait d’emblée…) ; ne soyez pas surpris de mes silences !