Faut-il revisiter le droit de l’image…?
Maps Google, Panoramio et amateurs tous azimuts…!

Or, je le sais d'expérience, nombre de photos ont été prises dans des endroits (comme le jardin des Tuileries) où ces images sont soumises à autorisation…! Est-ce à dire que sur le Web, le droit de l'image ne n'applique plus…?!
Je vous engage à relire ce billet ou à vous rendre directement sur l'Observatoire de l'image sur le site du SNAPIG pour aller y télécharger les Actes en .pdf des derniers colloques. Ces informations sont particulièrement intéressantes… Le dernier Colloque (celui d'avril 2007) porte sur une question déjà évoquée sur urbanbike « Faut-il avoir peur des images d'amateurs ? »
Dans ce .pdf vous trouverez des textes intéressants dont celui de Pascal Guenee, directeur de l'IPJ qui fait un État des lieux, acteurs et nouvelles pratiques…
Notre réalité est de plus en plus virtuelle et dématérialisée. Les photos ne sont plus vues sur du papier, leur destin devenant d'être affichée sur un écran. Mais bien souvent elles ne sont même plus stockées sur l’ordinateur : on stocke ses contenus à distance sur des sites spécialisés comme Flickr, afin de pouvoir les montrer, les rendre accessible à d'autres, les partager. Indexées, elles sont accessibles au monde entier. Il est d'ailleurs spectaculaire de voir à quel point la photographie est un langage universel en lisant sous certaines images des commentaires en six ou sept langues différentes.
Il ajoute quelques lignes plus loin…
Nous sommes passés d'un modèle classique de l'entreprise à un autre modèle, ou chacun peut en quelques clics faire commerce auprès d'autres individus voire auprès d’entreprises, ce qui aurait été très complexe auparavant. Et l'on retrouve la même chose dorénavant pour l'image, où de nouveaux intermédiaires permettent la réalisation de transactions autrefois beaucoup plus difficilement réalisables.
Avec ces outils, des particuliers vont aller de plus en plus sur le marché de l'image professionnelle. Certains sites l'ont bien compris et proposent à tout un chacun de télécharger leurs fonds photographiques dans des banques d'images. D'autres vont proposer aux amateurs de faire parvenir leurs scoops et, contre rétribution, de les revendre aux médias. Certains de ces sites vont développer des conseils de formation en ligne, afin de récupérer de meilleures images. D'autres vont même plus loin, en plaçant une prime sur les clichés recherchés : "Nous recherchons telle ou telle image, voici combien nous sommes prêts à payer".
Bref, à lire intégralement ainsi que les différentes tables rondes… Et n'oubliez-pas de lire les actes des années précédentes (il est juste dommage que tout cela soit en .pdf et non au format .html et plus visible car cela intéresse bien du monde au delà des membre de ce syndicat).
Pour mémoire, il y a une autre source d'information pour le droit à l'image dans l'onglet Informations professionnelles… Autre point d'intérêt, les blogs des étudiants de l'ipj…
À suivre.