Koken à l’usage | 2
Adopté !
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dans mon bocal |
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par Jean-Christophe Courte
Attention : un nouveau billet TL;DR[1], ô lecteur harassé — toi que même les 140 signes d’un tweet épuise — te voilà prévenu…!
Avertissement : ce billet fait suite à celui-ci sur urbanbike…
En résumé, depuis le chargement de la ßéta version 0.7.1 (lire ce premier billet sur tiaaft), pas mal de changements. Avec Richard, nous avons fait le choix de monter temporairement un sous-domaine de photager.com sous koken alors même que je testais la template Rankon[2] pour WordPress…
Et puis, depuis vendredi, hop, j’ai demandé à Richard de rediriger photager vers la version de test sous koken sans plus attendre. Adopté en l’état avec ses faiblesses…
Avertissement : photager reste un espace en chantier, j’y ai placé quelques images — souvent redondantes — pour tester les capacités du serveur comme du CMS. De plus, les images sources sont en 1280 par 1920 pixels (…cela se voit nettement en mode lightbox), taille que j’emploie pour mon compte Fotopedia. Nettoyage à venir un jour (année non encore définie) ou pas…!
Retour sur ce qui précède…
Changement de serveur
Pour commencer, Richard, mon hébergeur, a transféré quasiment tous mes domaines sur un de ses serveurs de course (genre 256 Go de… Ram) et, comment dire, koken — qui avait du mal avec mes images — est devenu nettement plus rapide. Cela se ressent également pour urbanbike qui a atterrit sur le même serveur.
Entre temps, changement de ßéta version pour Koken (…passage en 0.8.4), amélioration de quelques thèmes (…il faut impérativement regarder à chaque fois dans les coins — ou lire — pour se rendre compte de la qualité des modifications proposées) et…
Paf…! Plantage ! Immédiatement signalé via Twitter aux développeurs de koken. Et réponse de leur part (aux heures de boulot US) aussi sec…
De fait, la 0.8.4 buguait sur un point précis (…les liens vers les albums). Nous avons fourni un accès FTP à Brad qui a aussitôt corrigé in situ les fichiers avant de nous indiquer par Mail qu’il ajoutait ce Fix dans la prochaine version[3] de koken.
D’ailleurs, sur ce plan, le forum de Koken est très actif et de plus en plus suivi. Je ne parle pas même de la documentation qui est de toute beauté et abondante…
Du coup, avec un affichage amélioré (la gestion du cache a été revue), j’ai enfin pu tester d’autres mises en pages pour le web, d’autres thèmes.

Ce qui est géantissime (sic !), c’est que les essais des thèmes proposés par koken ne sont jamais perdus (…sauf si l’on décide de les supprimer en connaissance de cause, CQFD). Ainsi, je peux revenir en un clic sur l’un de mes précédents essais avec tel ou tel thème et l’appliquer à nouveau avec le dernier paramétrage.
Je ne m’en suis pas privé — choisir, c’est renoncer ! — car cela m’a permis également de comprendre que chaque thème possédait une philosophie, un angle bien marqué. Parfois, j’ai procédé à un pur reset pour revenir aux réglages d’origine, m’étant fourvoyé dans des choix colorimétriques ou autre.

À noter que les thèmes proposés sont régulièrement remis à jour, j’ai pu m’en rendre compte avec l’ajout d’options spécifiques aux partages sur les réseaux sociaux sur le thème boulevard juste après l’avoir installé depuis une petite heure et lors de la mise à jour qui a suivi.

Pour ma part, j’ai fini par revenir au thème intitulé Elementary que j’ai transformé selon mes envies…
D’ailleurs, il se peut que je change encore d’avis entre l’écriture de ces lignes et ce que vous risquez de voir en réalité sur votre écran…!

Bref, j’ai testé pratiquement tout ce qui était disponible avec koken…! Et je suis persuadé que vous trouverez dans cette galerie de thèmes une option idéale pour présenter vos propres travaux…

Vous pouvez tester de deux manières :
- parfois juste quelques minutes sans appliquer le thème lui-même (…option fort pratique qui permet de visualiser le thème brut avec vos propres visuels pour s’en faire une idée)…

- Ou en l’appliquant pour de bon quelques dizaines de minutes ou plus (…et bien sûr, ce sont uniquement ceux appliqués pour de bon qui sont conservés dans le cache du CMS)…

L’intérêt de les appliquer en situation est d’accéder plus aisément aux options de la CSS via un panneau ad hoc qui distingue par des onglets les informations relatives à l’ensemble du thème de ceux liés à la page affichée du thème sélectionné.
Si certains thèmes minimalistes offrent fort peu d’options, en revanche, c’est un truisme de rappeler que d’autres peuvent très vite vous dérouter si vous n’avez pas un poil de pré-requis en terme de CSS. Mais au lieu de modifier du code dans une application comme CSSEdit[4], là, il suffit d’agir dans les options pour visualiser sur la page le résultat.

Puis, si cela vous convient, de l’activer sur le site en chantier via Publish changes. C’est une manière de prototyper assez agréable.
Très vite, on se pique au jeu…!
On se surprend à tout tester, quoi (…ce que d’aucuns appelleront perdre du temps)… Avec parfois, de superbes plantages — vous avez dit ßéta…?! — mais sans gravité, il suffit de rappeler le thème et de le réactiver.
Généralement, l’organisation des thèmes offre une home page qui visualise ou non tous les albums (…ou une sélection d’albums notés comme favoris). Un clic sur le visuel de l’album permet d’accéder à son contenu. Mais quasi tous proposent une option qui permet d’accéder à l’intégralité des visuels contenus, images triées selon l’option souhaitée. Notez enfin qu’une partie blog est disponible que vous pouvez utiliser à votre guise ou non.
À noter que pour tous les thèmes, il est assez simple d’ajouter des pages complémentaires en piochant soi-même dans les albums constitués… Bref, beaucoup plus de souplesse en définitive pour construire votre site. Et même un module de discussion, des liens vers vos autres sites, etc.

Néanmoins, comme ces thèmes ne sont pas l’oeuvre d’une seule personne, il faudra parfois refaire à la marge certaines opérations, le manière de bâtir ces templates étant différents d’un développeur à un autre…
Gérer la bibliothèque d’images
En dehors de l’habillage du site, ce qui est clé dans koken est, bien entendu, la bonne gestion de la bibliothèque d’images… la Library…
Vos images sont visibles sous trois modes qui ont chacun leurs avantages…

Mode vignette ou liste…

Voir un mode de visualisation de l’image en grand. Note sur la partie droite les infos liées à l’image dont les tags, les exils, etc.

Et même le lien vers la carte de la géo-localisation si cette info existe.

Pour les albums, cela fonctionne sur le même principe…

Mais le gestion des albums en favoris se gère en haut…

…comme pour les images…

À gauche, une colonne générale qui permet d’accéder soit aux images, soit aux albums (publiés ou non). Au milieu, l’affichage des contenus sous la forme de vignettes.

À droite et selon ce qui est sélectionné, une colonne pour changer le nom et attributs des éléments.
Et bien entendu, une barre de menus dans la fenêtre du navigateur qu’il vous faudra impérativement visiter pour tirer parti du tout ! Car, si vous souhaitez :
- marquer une image comme favori
- faire pivoter de 90° l’image
- changer une image déjà chargée par une version corrigée (très, très pratique)
- attribuer une image comme vignette de couverture
- importer du site une image sur votre ordinateur
- trier le contenu d’un album
- rechercher une image
- supprimer
- etc.

Et plus encore. Certes, tout ceci est en anglais mais sans réelle difficulté de compréhension.
Il est donc facile d’expédier des images vers votre site via koken… Soit dans la base des images, soit directement dans un album donné…

À noter qu’il est très simple de changer une image déjà en place (préalablement sélectionnée) par sa copie amendée…

N’oubliez que le plus simple est souvent de rechercher l’image dans votre bas par son nom ou via un tag…

Des bugs…?
Bien entendu, un tel produit ne se met pas en place en trois minutes. Mais le fait de participer activement à cette ßéta permet de les identifier et de les faire suivre pour le bien de tous…
J’ai ainsi un souci sur l’affichage les mois de années dans la Library qui me renvoient parfois undefined… Ma participation consiste à remonter ce genre de dysfonctionnement. Ou encore de faire remarquer que l’on doit en recherche/remplacement indiquer exactement le nom complet d’un fichier avec son suffixe et non une partie du nom (ce que je souhaiterais), etc.

Bref, je suis réellement satisfait et j’attend désormais de connaître comment je peux contribuer à koken, un tel service en devant pas être gratuit selon moi…
Pour finir : Le seul point qui peut paraître étrange est l’étape qui suit la mise en place des images. En effet, la première visite du site peut être déprimante : l’affichage s’avère lent ! De fait, cette première visite du site via le web est le moment pour koken de construire les caches. Une fois cette opération réalisée, le site devient fluide, les différentes tailles des vignettes ayant été fabriquées et mises en cache.
En résumé
Basé sur CodeIgniter, un code développé à partir d’ExpressionEngine, koken aurait pu être développé sur Laravel, les solutions ne manquent plus désormais. Mais, pour ma part, j’apprécie que ce soit du CodeIgniter avec une logique proche de celle d’EE, le moteur d’urbanbike…
En tout cas, rappel, koken est gratuit pour le moment…
Koken is free and may be installed on your own web server. Requires PHP 5.2.0 or higher / MySQL 5 or higher / ImageMagick or GD.
Souvenez-vous que la doc est ici… À vous de jouer.
Et j’en pense quoi, en fait…?
Au fait, que pense l’utilisateur de cette solution depuis qu’il la teste…? Permettez-moi de m’interroger…!
— Alors, JC, es-tu réellement satisfait de koken…?
— Ah, c’est sympa de m’interroger…! Oui, je suis ravi de ce produit qui remplace mon antique behindtheleaves qui reste très rapide (…mais totalement troué : il y a même un exploit pour déplomber l’admin de PixelPost). Mais avec de petites images et une interface assez compliquée versus celle de koken…
— Penses-tu rester sur koken…?
— Oui, ce CMS évolue fort bien, je suis épaté par la vitesse de déploiement et le nombre de versions qui se succèdent…
— Eh bien merci… À vous les studios…!
Plus sérieusement, le fait de vous présenter ma boîte à légumes est quand même un signe de confiance…
À suivre