Lightroom et nettoyage des doublons | 2
De l'intérêt du format RAW
Hormis l'apparition de produits capables à la fois de cataloguer, lier des mots clés à des images et, bien entendu de les traiter de manière efficace, ce sont surtout ces traitements qui ont progressé de façon spectaculaire. C'est aussi cela l'intérêt d'aller fouiller dans ses propres archives numériques.
Hormis supprimer un paquet de visuels sans intérêt (plus de 3000 dans mon cas, je ne vous parle pas de la place retrouvée), des images que l'on avait conservé pour le cas où (et je me demande encore pourquoi…!), balancer les JPG redondants par rapport aux RAW, je suis épaté par les réglages fins qui sont désormais possibles, permettant ainsi la redécouverte d'images dont le potentiel n'était pas flagrant alors…

Que ce soit avec la dernière version de DPP ou avec Adobe Lightroom dans mon cas, ces fichiers qui repassent à la moulinette numérique — sans les modifier, juste en leur attachant un fichier spécifique de traitement — retrouvent une seconde jeunesse. C'est un plaidoyer supplémentaire pour vous inciter à opter pour le format RAW en choisissant des boîtiers qui le propose.
Je me souviens d'une réflexion de Volker Gilbert, l'auteur de Développer vos fichiers RAW, au tout début de l'écriture de son livre qui allait dans ce sens, une totale confiance dans l'idée que photographier en RAW était le meilleur service que l'on pouvait se rendre, les outils logiciels ne pouvant que se bonifier dans les années à venir…
Sans être particulièrement doué, pour mes propres images, c'est assurément le cas…
Ainsi j'ai ouvert des images réalisées en 2004 avec un Kodak DCS Pro SLR/n avec une optique Nikon AF-S 28-70mm f/2.8 D - IF ED, sous deux formes, le source d'origine au format DCR et cette source convertie précautionneusement en DNG à la même période. À l'époque, le traitement de mes RAW était assuré par Photo Desk (attention : les copies d'écran étaient sur MacDigit, je ne les avais pas récupérées, les liens sont en berne)… Bien entendu, si les principes sont quasi identiques, c'est le jour et le nuit en terme de vitesse comme de subtilité de traitement.
Quatre petites années pour un rendu plus chouette des mêmes images. Autre moment d'émotion, en quatre ans, c'est fou comme les mômes, photographiés eux-aussi en numérique, ont changé…!
Alors, comme c'est l'ouverture du salon nautique, image de circonstance…

Note(s) de lecteur(s)…
Alban ajoute :
Bien content de les avoir, ces raw.
Je suis en plein dans le travail d'accentuation version fraser donc pouvoir repartir de fichier non modifié en netteté, c'est tiptop.
comme quoi, y'a pas que les outils logiciels qui peuvent évoluer mais sa propre techique aussi…
Je ne peux qu'approuver… Ce que je réalisais, il y a encore 6 mois, est bien inférieur aux résultats actuels… Même l'utilisateur progresse…!