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RSS, la meilleure manière de s’informer sur la toile…?

Qui du site web ou de ses fils RSS sera le plus consulté à terme…

dans groummphh
par Jean-Christophe Courte

Je reviens sur un billet de François Bon. Ce qui m'intéresse, ce ne sont pas ses réflexions à propos de FaceBook que je ne connais pas mais celles sur le RSS, ses notes 1427 et 1428… Je le cite (hop, copier/coller de la 1428…) :
La révolution rss : le dimanche matin, il y a 3 ou 4 ans, l’Internet faisait salon, on prenait chacun 2 heures pour aller lire les nouveautés sur les blogs et sites amis. En évacuant les petits carrés pré-fournis par Netvibes, et en les remplaçant par les sites qui nous importent, classés par rubriques (littérature, blogs à suivre, presse, informatique, image), on a d’un coup d’œil, comme dans le journal quotidien, ceux qui ont fait une mise à jour, et en quoi elle consiste, par seul balayage de souris. Du coup, les sites qui n’ont pas évolué vers le rss on ne les regarde plus, comme on perd l’habitude des lettres mises dans des enveloppes et portées à la poste.

Je n'utilise pas Netvibes ni d'autres outils similaires, ma sélection de sites sous NetNewsWire contient 524 fils à ce jour dont une bonne vingtaine marqués désormais comme inactifs. Je consulte ces fils au moins une fois par jour et, au lieu de passer des heures à cliquer pour parcourir tous ces sites, c'est une quarantaine de minutes quotidiennes dévolues à les lire. Je préfère de loin les fils qui me proposent les billets complets avec leurs illustrations. je pense au blog de Geoff Manaugh, bldgblog, qui réserve souvent des surprises étonnantes comme ce billet sur les canalisations d'adduction d'eau à grande échelle.

Voilà un billet que je n'aurais peut être pas lu s'il avait été tronqué à une centaine de mots et sans la moindre photo. Mais comme pour un livre illustré, les images ont été le moteur pour m'intéresser au sujet, dont celle-ci qui montre cette série de caisses enregistreuses oubliées dans un coin… Au détour d'un billet, une mine que l'on ne soupçonnait pas. Une découverte qui ne doit rien au référencement calculé d'un moteur de recherches mais à la simple curiosité. À un accident de lecture tout comme quand je parcourrais l'index de la version papier de l'encyclopédie Universalis. Je savais quand je fourrais mon nez dans ces volumes sans me douter que ma quête de départ me conduirait à mille lieux, à mille découvertes.

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RSS et canalisations, un parallèle qui n'est pas fortuit.
Certains titres, ceux des sites d'information, sont lus en diagonal, très vite d'autant que l'on retrouve souvent les mêmes thèmes ailleurs. Par contre, je parcours nombre de sites d’architecture, de design, de typo qui me livrent pléthores de liens, informations que je juge d'un coup d'oeil (cela me séduit… ou pas). Eux mêmes m'entraînent ailleurs… Et me voilà embarqué à l'insu de mon plein gré si je n'y prends garde…!

Du coup, je marque — ou non — certains billets en fonction de mes marottes du moment. Là un paravent en bois, ici un billet d'Hubert Guillaud que j'expédie du coup à mon fils par courriel. Les RSS permettent de picorer tout en marquant les billets les plus pertinents. Et ce, sans se limiter à un unique domaine. Même le sac solaire déniché par inhabitat m’intéresse… Comme la vie au Japon et les photos de Ghismo

Et quand je découvre un nouveau site, il a intérêt à être également doté d'un fil RSS…! Que j'ajoute illico à mon NNW. À défaut, je le catalogue dans Yojimbo. Là aussi, ma façon de consommer le web a changé. Au lieu de regrouper tous les signets sur un unique navigateur, j'utilise cet outil pour collecter à la fois mes mots de passe, des .pdf clés, les traces de mes achats et les url de sites thématiques directement depuis mes navigateurs avec les bookmarklets de Yojimbo (Safari, Camino, FireFox et OmniWeb en bénéficient, voir dans l'aide en ligne du produit…).

Bref, une manière différente de consommer le web se forge.

le 29/08/2007 à 08:00 | .(JavaScript must be enabled to view this email address) à Jean-Christophe Courte | #